Fibrotek toujours intéressée par l’aéroport

Parallèlement a son projet de production de barres d’armature en composite dans le parc industriel de Clermont, l’entrepreneur de Fibrotek, Luc Tremblay, et son associé Louis Simons ont également l’intention de construire à l’aéroport de Saint-Irénée une usine d’avions dédiées à la surveillance des pipelines. « Nous fabriquerions un outil de travail, qui serait l’équivalent d’un tracteur pour un agriculteur. Ces petites avions seraient pourvus d’équipements électroniques pour la détection des fuites sur les pipelines aux États-Unis. Notre volonté est d’offrir le service au complet, de la construction de l’avion tout équipé au traitement des données électroniques », précise M. Tremblay.

Le projet créateur d’une quinzaine d’emplois est estimé entre 4 et 5 millions $ et pourrait devenir concret d’ici la fin de 2013. D’une superficie de 6000 à 10 000 pieds carrés, l’usine permettrait la production d’une dizaine d’appareils pas année. « Nous sommes en attende du dézonage du terrain de l’aéroport. Nous travaillons ce projet en collaboration avec la MRC de Charlevoix-Est et la CPTAQ », précise M. Tremblay.

Saint-Irénée intéressée

Si Fibrotek s’installe à l’aéroport de Charlevoix, Saint-Irénée accueillerait sa première « industrie ». « Au fond, avec l’aéroport, il suffit de régulariser la situation. La zone aurait dû être identifiée aéroportuaire au départ », constate le maire Pierre Boudreault, qui voit dans les projets de Fibrotek « une avenue intéressante » pour le développement de sa municipalité. « Comme ce sont des emplois spécialisés, ça pourrait amener des gens de l’extérieur à venir s’installer chez nous. C’est ce qu’on espère », déclare le maire Boudreault.