En route vers Sotchi, en Russie

8 avril 2013
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Après la conquête d’un quatrième Globe de cristal en snowboard cross, Dominique Maltais est partie dimanche dernier se reposer pendant deux semaines sur les plages et les décors paradisiaques à couper le souffle des îles Hawaii, dans le Pacifique.

 

Dominique, âgée aujourd’hui de 32 ans, est la fille de Gérald Maltais et de Marjolaine Bouchard de Petite-Rivière-Saint-François. Elle a fait construire il y a sept ans une magnifique maison avec vue sur le fleuve Saint-Laurent, en plein cœur de son village natal.

 

 

La veille de son départ pour Hawaii, la jeune athlète a avoué qu’elle laissait les siens avec un petit pincement au cœur parce qu’elle avait vécu à travers ses valides pendant tout l’hiver en vertu des nombreuses épreuves de surf des neiges sur la planète :

 

«Ça fait juste deux semaines que je suis revenue à Petite-Rivière et je dois repartir déjà pour Hawaii. C’est sûr que rendue là, je vais moins m’ennuyer de mon monde. Il paraît que c’est le paradis sur terre là-bas, a-t-elle glissé avec un grand sourire».

 

 

Le palmarès de Dominique est impressionnant, remarquable devrais-t-on dire : quatre Globes de cristal, 31 médailles en Coupe du monde dont 11 médailles d’or et une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Turin 2006, en Italie, ainsi qu’une participation à ceux de Vancouver, en 2010.

 

Dominique ne vise rien de moins qu’un podium aux Jeux olympiques de Sotchi, en Russie, en février 2014, une médaille qui représenterait en quelque sorte un aboutissement grandiose à une carrière enviable :

 

 

 «Sotchi symbolise pour moi un objectif majeur, a-t-elle poursuivi du même souffle. Sotchi, c’est une journée à tous les quatre ans où toutes les étoiles doivent être alignées. Je vais rester la tête froide et donner mon rendement à 150 % car je m’y prépare depuis trois ans et je suis consciente aujourd’hui à 95 % de ce qui m’attend là-bas.»

 

Pour ce faire, l’athlète charlevoisienne sera entourée au cours des prochains mois par une armée d’intervenants dont l’insulaire Charles Castonguay, tous spécialistes de la santé qui devront veiller au grain au niveau de son entraînement physique en salle, au niveau également de son cardio, de sa flexibilité, de sa musculation et de la physiothérapie, entre autres.

 

 

La Reine mondiale du snowboard cross figure maintenant au sommet de son art : «Je devrai par contre apporter de petits ajustements durant les courses, améliorer certains détails pour faire en sorte d’égrainer des centièmes de seconde en vue de la victoire suprême», songe-t-elle.

 

Dominique Maltais est encore à l’emploi du service des incendies de la ville de Montréal en qualité de pompière, même après huit années sabbatiques. Chose certaine, le jure-t-elle, elle gardera toujours un pied à terre à Petite-Rivière-Saint-François en vivant dans sa résidence, après la tombée du rideau sur sa carrière de planchiste sur le circuit mondial, dans quelques années d’ici.

 

 

Elle se dit bien et heureuse dans sa peau parmi les siens. Les gens de son entourage et de Charlevoix en général sont fiers d’elle et plusieurs d’entre eux ont déployé des banderoles dans le village pour féliciter leur championne :

 

 

«La fierté dans le regard des gens que je côtoie dans la région représente ma plus belle récompense. Je vois dans leurs yeux qu’ils sont reconnaissants de ce que j’ai accompli, surtout que je le fais avec une grande passion. La fierté de gens de Charlevoix et cette reconnaissance partout sur mon passage, c’est ma plus belle récompense», a-t-elle répété, en guise de conclusion.

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