La boulangerie Pains d’exclamation, située à La Malbaie, fait l’objet d’un second projet d’expansion en 10 ans. Cette fois, sa propriétaire Josée Gervais investit 200 000 $ pour augmenter la production et l’espace dédié à la clientèle.
L’investissement de 150 000 à 200 000 $ permet d’augmenter de 16 places l’espace en salle à manger et « d’un peu plus que doubler l’espace de production », notamment avec l’acquisition denouveaux équipements et l’aménagement d’un ancien appartement adjacent au commerce, précise la propriétaire Josée Gervais. « L’été, avec l’achalandage touristique et les restaurants, je manquais de superficie de four. »
Point de service du Grand marché de Charlevoix depuis près de 5 ans, la boulangerie se donne aussi des airs d’épicerie fine avec ses étalages de produits du terroir charlevoisiens.
Des rénovations qui signifient aussi plus d’espace pour la pâtissière Mélanie Bergeron, alias Lilou, installée à la boulangerie depuis près d’un an. « J’augmente mon espace de production de près de 50 % », précise la jeune entrepreneure, heureuse d’avoir trouvé auprès de Mme Gervais un partenariat d’affaire et d’amitié dynamique. « Nous disposerons de plus de place pour les gâteaux de mariage et la production de caramel. »
Pains d’exclamation prévoit l’embauche de quatre ou cinq personnes, elle qui compte actuellement 12 employés.
En haute saison, l’entreprise transforme 1000 kg de farine par semaine.
Origines
La boulangère Josée Gervais en est à son second projet d’expansion depuis ses débuts il y a 10 ans. « J’ai commencé petit et ça a été mon étude de marché. J’ai été à l’écoute de la clientèle », raconte-t-elle. « Au début, j’ai défriché. J’ai été la première dans Charlevoix à avoir une boulangerie. Au début, les gens me disait « Tes baguettes sont dures ». J’ai expliqué mon produit. Les gens sont revenus et ils sont encore là aujourd’hui. »
Remerciant notamment ses enfants et son équipe d’employés, l’entrepreneure affirme vouloir préserver l’âme qu’elle a donné à son adresse, elle qui invite les clients à s’attabler aux mêmes tables réfectoires. « J’ai une approche conviviale et je constate que les gens se sentent bien. Mon rêve est encore de créer un lieu de rencontre conviviale », ajoute Mme Gervais.
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