La Garde côtière auxiliaire canadienne présente dans Charlevoix

18 mars 2013
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Une douzaine de bénévoles composent l’unité 26 de la Garde côtière auxiliaire canadienne, section Charlevoix, basée à la marina de Cap-à-l’Aigle, sous le commandement du docteur Éric Gagné.

 

Cet organisme, fondé en 1978, regroupe des personnes spécialisées pour la recherche, le sauvetage et la sécurité nautique.

 

Le commodore Claude Bergeron du Port de refuge de Cap-à-l’Aigle agit en qualité de conseiller en prévention pour la Garde côtière auxiliaire.

 

Le territoire de l’unité 26 s’étend de Tadoussac à l’Isle-aux-Coudres et le secteur de Baie-Saint-Paul jusqu’à l’île d’Orléans est assuré par un autre groupe de bénévoles avec Jocelyn Normand en tête.

 

M. Normand a été honoré pour services rendus, samedi soir dernier, par la direction de la Garde côtière auxiliaire qui tenait son assemblée générale annuelle au Manoir Richelieu : «Pour bien définir notre association, ce sont des bénévoles qui prennent plaisir à rendre service aux usagers du fleuve Saint-Laurent, sans rien demander en retour», a laissé entendre Pierre Addy, directeur des communications.

 

L’unité 26 est présentement en négociation avec Croisières AML afin de doter la base de Cap-à-l’Aigle d’une embarcation disponible 24 heures sur 24, sept jours par semaine, histoire d’être toujours prêt à partir en mer pour aller porter secours à un bateau de plaisance ou à une embarcation en détresse :

 

«Nous effectuons en moyenne 5 à 10 interventions par saison», informe le commandant Éric Gagné.

 

La Garde côtière auxiliaire regroupe 600 bénévoles dans cinq grandes régions du Québec : Côte-Nord/Saguenay, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie, Québec-Centre, Montréal-Centre et Montréal périphérique.

 

L’organisme effectue en moyenne 565 interventions par année. Son centre d’appel et de sauvetage est basé à Québec et il est de plus en plus probable qu’il déménagera ses pénates à Halifax, en Nouvelle-Écosse :

 

«Nous espérons que les permanents là-bas connaîtront parfaitement le fleuve Saint-Laurent et s’adresseront aux secouristes en français», songe le commandant Gagné.

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