Les retraités de l’usine de Clermont n’ont pas fini de se questionner sur l’avenir de leur régime de retraite, Depuis janvier, ils sont invités à choisir entre poursuivre leur adhésion au régime de retraite de la papetière Produits forestiers résolu ou transférer leur fond à la Régie des rentes du Québec.
« Pour nous, cette lettre reçu en janvier n’est pas une surprise », réagit le porte-parole des retraités de l’Usine de Clermont, Mathias Dufour, admettant toutefois que « pour une bonne partie des gens qui n’étaient pas au courant, ça a créé de l’insécurité. »
Cette lettre reçue par 8500 retraités québécois est prévue dans le cadre de l’entente avec le gouvernement convenu lors de la restructuration de l’entreprise complétée en 2010. PFR, alors AbitibiBowater, et Québec avait décidé d’offrir aux retraités l’option de sortir du régime de l’entreprise à chaque année, jusqu’en 2020.
« C’est une décision personnelle et je ne peux pas répondre à la place des gens », ajoute pour sa part M. Dufour qui précise toutefois que pour lui, il n’est pas question « d’aller à la Régie des rentes. Si on s’en va avec Régie des rentes, ils coupent nos prestation de près de 60 %. C’est environ une perte de 1000 $ par mois, sur un revenu de 2400$. Il est toujours temps de devenir pauvre. »
Des réunions d’information sont organisées par l’entreprise, qui sera à Clermont le 6 février en après-midi afin de rencontrer les retraités et expliquer la situation du fonds. Les retraités de l’usine de Clermont compte également profiter de l’occasion pour discuter entres-eux et faire le point sur la situation du fonds.
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