Journée internationale des hommes : petit pas par petit pas

16 novembre 2012
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Il y a deux ans, Georges Robichaud créait Centr’Hommes, un groupe de rencontres au masculin pour briser l’isolement, tisser des liens et pour aider à vivre certaines situations difficiles. Mais, comme il le constate, les préjugés sont nombreux et les hommes n’ont pas cette facilité à s’exprimer. La reconnaissance de la Journée internationale des hommes est, pour Centre’Hommes un pas dans la bonne direction.

Les efforts de l’organisme sont marginaux : une rencontre par mois, entre six et huit hommes, un groupe fermé, souhait des participants. Après deux ans, il est temps d’ouvrir.

«On veut ouvrir un peu plus. L’idée, c’est d’échanger entre nous, de partager nos expériences, de s’ouvrir, de dire les bonnes choses», dit M. Robichaud.

Travailleur social à la retraite, André Lavoie a vu en Centr’Homme un moyen de lutter contre la détresse des hommes. «Nous ne sommes pas des «masculinistes» (par opposition à féministe). Entre l’implosion ou l’explosion, entre les deux, il y a place à l’échange», dit-il.

Deuil, rupture amoureuse, perte d’emploi, perte d’estime de soi, rejet, dépression, solitude, les raisons sont nombreuses de parler. «Le message, c’est simple, c’est d’être reconnu comme homme, avec nos forces et nos faiblesses», dit M. Robichaud.

Du même souffle, André Lavoie doit admettre que les services pour les hommes sont beaucoup moins développés que ceux pour les femmes. Mais, petit pas par petit pas, les services s’installent, «pas au détriment des femmes», précise M. Robichaud, mais pour améliorer la condition masculine, «pour avoir le droit de se regarder, de s’accepter et de s’épanouir comme homme», ajoute M. Lavoie.

La reconnaissance de la Journée internationale des hommes est un premier pas dans la bonne direction. Aussi, Centr’Homme ouvre toutes grandes ses portes. Il veut ajouter des activités, former de nouveaux groupes de discussion, les ambitions ne manquent pas. Pour joindre Centre’Homme, on parle à M. Robichaud, au 418-435-0122 ou encore via le courriel georges-robi@hotmail.com.

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