Petite-Rivière-Saint-François:Bond faramineux du rôle d’évaluation
Le rôle d’évaluation de Petite-Rivière-Saint-François fait un impressionnant bond, passant de 209 369 600 $ à 301 956 800 $. Les propriétaires de terrains vagues sont les plus durement touchés par la hausse, puisque l’augmentation pour ce type de propriété est de 63,67 %. Le résidentiel connaît quant à lui une hausse de 40 %.
À la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François, personne ne se réjouit de cette augmentation plus que substantielle, même si elle signifie une augmentation des revenus de taxation. «Ce sont les riverains de souche qui sont pénalisés. Ils n’en ont rien à faire de la spéculation. Ils ne sont pas ici pour faire de l’argent», s’exclame le maire. Un taux de taxe variable lui semble difficile à appliquer. «Il faut arrêter de monter les comptes de taxes. La municipalité ne peut pas regarder chaque propriété pour établir un taux de taxe par maison, mais peut-être que dans les développements de villégiature avec des évaluations exorbitantes, il va falloir adapter les taux pour soulager les autres », avance-t-il.
Pour le maire, des changements importants doivent être apportés au système provincial d’évaluation. « On ne peut pas, à chaque fois qu’on va réviser le rôle, monter de 40 %. Je ne mets pas en doute la compétence des évaluateurs, mais je ne crois pas que les transactions qui se font à deux ou trois fois le prix devraient pénaliser les autres citoyens. Le risque de vider nos villages est là. Si tous les biens nantis viennent acheter à gros prix sur le bord du fleuve, on va devoir s’en aller », s’enflamme le maire. Il prône l’instauration d’un plafond. « Il faut que ça cesse d’augmenter, pour avoir une certaine stabilité », conclut-il.
Des ajustements au taux de taxe seront faits, mais selon lui, plusieurs paieront quand même davantage que par les années passées.
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