Les solliciteurs bénévoles de Centraide dans Charlevoix sont de retour au travail. Ils espèrent amasser 130 000 $, soit davantage que les 108 000 $ de 2011.
«Notre objectif est ambitieux, c’est vrai, mais il traduit les innombrables besoins exprimés au sein de notre région. Oui, la pauvreté et l’exclusion touchent trop de nos concitoyens», de dire le président de la Division Charlevoix, Paul-Henri Jean.
De fait, 18 organismes de la région se sont partagé 540 000 $ cette année, soit plus de trois fois la récolte régionale. «Et si notre objectif est plus élevé que l’an dernier, c’est parce que les besoins ne sont pas moins importants que les années antérieures», de justifier M. Jean.
Le profil régional n’est toujours pas rose pour Charlevoix. Le revenu personnel (24 092 $ pour Charlevoix et 22 280 $ pour Charlevoix-Est) tout comme la proportion de gens ans-diplôme (32,7 % pour Charlevoix et 32,4 % pour Charlevoix-Est) sont plus alarmant que partout ailleurs. Centraide note que Charlevoix-Est est l’une des régions les plus dévitalisées de la province, avec un taux d’activité faible, une économie peu diversifiée, des revenus bas et des emplois saisonniers amènent son lot de problématiques.
Charlevoix tentera donc de faire sa part pour que la région de Québec/Chaudières-Appalaches atteigne son objectif de 11,2 millions $. Sa directrice générale, Sylvie Simard, explique «qu’être généreux et devenir donateur, à quelque part, c’est s’élever au-dessus des préjugés».
Dons individuels, activités de financement, déduction à la source en milieu de travail et campagnes paroissiales contribuent à l’atteinte des objectifs. Sur ce dernier moyen, du porte à porte, il compte pour plus de 20 % de la cueillette, mais mise sur une armée de bénévoles.
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