Dénouement tragique aux élections
Un attentat armé contre la Première ministre du Québec et député de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Pauline Marois, a semé la consternation au Québec, au Canada et partout dans le monde. Si la nouvelle élue s’en est sortie indemne, la fusillade a fait un mort et deux blessés.
Sur le coup de minuit, un homme est entré par la porte arrière du Métropolis à Montréal, où se tenait le rassemblement péquiste. Pauline Marois était alors au beau milieu de son discours suivant sa victoire. La sécurité a rapidement escorté la dame loin de la tumulte.
Un homme de 45 ans est décédé sur place, après avoir reçu au moins un projectile. Un autre homme dans la trentaine a été transporté à l’hôpital pour traiter des blessures par balle, mais était hors de danger. Une troisième personne a subi un violent choc nerveux.
Le suspect a également allumé un incendie à son départ de la scène. Il avait pénétré dans le bâtiment par le vestibule arrière. Il portait deux armes à feu dont un AK47. Épinglé rapidement, l’homme, vêtu d’une robe de chambre, menotté et cagoulé, criait « les Anglais se réveillent » alors qu’on le plaçait dans une voiture de police pour l’emmener en cellule.
L’arme a été récupéré par els enquêteurs. (Photo Radio-Canada)
Réaction du PQ
Par voie de communiqué, Mme Marois a réagi quelques heures après l’attentat. « Mes pensées vont d’abord à la famille et aux proches de la victime décédée. À la suite de cette tragédie, ce sont tous les Québécois qui sont en deuil aujourd’hui devant un tel acte de violence gratuite ».
« Jamais une société comme la nôtre ne laissera la violence dicter ses choix collectifs. C’est par la voix démocratique qu’il faut s’exprimer, comme les Québécois ont pu le faire», a fait savoir la Première ministre du Québec.
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