Sauvetage au large de Baie-Saint-Paul

Nous sommes le mardi 28 août vers 2h de l’après-midi…Jacques Normand, auxiliaire de la Garde Côtière Canadienne (GCC), reçoit un message d’un des postes permanent de la GCC. On lui dit qu’un Mayday (signal de détresse) a été reçu non loin de sa position : embarquement immédiat !

Le capitaine du bateau de sauvetage, Jacques Normand, demande à deux personnes de l’aider dans sa tâche, Claude Audet et Sébastien Simard. « Moi, je dois tenir la barre et piloter le navire, je ne peux faire un sauvetage seul », a-t-il expliqué. Arrivé sur les lieux du drame, les trois hommes constatent que deux personnes s’agrippent à leur voilier de 18 pieds qui a chaviré et qu’un troisième est monté sur la coque et fait de grands signes. Ce serait d’ailleurs un kayakiste qui, passant non loin de là, aurait aperçu les signes de l’homme sur la coque et aurait contacté la GCC

                                                              Le Jacksonni

Sans plus attendre, les sauveteurs recueillent les trois survivants et leur donne ce qu’il faut pour se réchauffer. «  Deux des trois plaisanciers étaient en hypothermie légère…ils ont été chanceux car s’ils avaient chaviré plus près de Tadoussac, par exemple, ils ne s’en seraient pas aussi bien  tirés…car l’eau est bien plus froide par là », nous confiait M. Normand. Les rescapés ont été conduits à la marina de Baie-Saint-Paul où les ambulanciers les attendaient pour leur donner les soins paramédicaux appropriés. Le tout a duré un peu plus de deux heures. Le navire renversé a été remorqué en même temps que ses rescapés ont été amenés sur la terre ferme. « Il est important de ramener les bateaux endommagés pour éviter d’autres accidents et ne pas faire de pollution », nous expliquait Jacques Normand.

Quand on demande à M. Normand comment il se sent quand il fait un tel sauvetage, il répond bien tranquillement « la température était belle et l’eau était calme, c’était une belle expérience…et puis, aller porter secours à quelqu’un, c’est gratifiant ! »