Ils sont quatre bénévoles qui se séparent les tâches de prévention et de sauvetage que doivent effectuer une équipe d’auxiliaires de la Garde Côtière Canadienne. Avec un navire, le Jacksonni, ils font deux à trois sauvetages par année au péril de leur vie quelques fois et… de leur porte-monnaie!
Les auxiliaires de la Garde côtière sont des volontaires qui assistent la Garde Côtière Canadienne (GCC) dans les missions de recherche, de sauvetage, d’éducation et de prévention. Ces bénévoles sont des plaisanciers et des pêcheurs qui permettent à la GCC de couvrir des zones peu populeuses loin d’une base permanente. La GCC couvre leurs frais d’assurances, les coûts de combustibles et autres dépenses faites lorsque ses membres auxiliaires sont en mission de sauvetage. Baie-Saint-Paul et Saint-Siméon sont les seules municipalités à posséder leur groupe d’auxiliaires de la GCC dans la région.
Il y a cinq membres auxiliaires dans le groupe basé à Baie-Saint-Paul : Pierre et Anita Harvey de l’Isle-aux-Coudres ainsi que Mario Gravel et Jacques Normand de Baie-Saint-Paul. Ils ont tous la même passion, sauver des vies. Et de la passion, il en faut! M. Normand, propriétaire du Jacksonni, qui est auxiliaire de la GCC depuis 12 ans, a dépensé près de 15 000 $ en équipement spécialisé de sauvetage. Du petit bateau gonflable à la tenue de survie en mer en passant par les projecteurs de recherche de nuit, il en faut de l’équipement. Surtout que la GCC ne donne que quelques articles comme une simple lampe de poche étanche, des longues vues, etc. Mais cependant, la GCC ne lésine pas sur la formation, comme nous l’explique Jacques Normand en exhibant un de ses diplômes.
« Le plus important est de bien connaître la mer », disait encore ce marin qui navigue depuis une vingtaine d’années. Il n’est pas rare de voir des gens qui n’ont pas beaucoup d’expérience s’acheter un bateau et tenter l’aventure. « On entend souvent alors l’épouse d’un couple qui s’est fait sauver dire : on le vend ton (…) de bateau! »
Un des problèmes actuels de Jacques Normand et son équipe, c’est de ne pouvoir répondre à tous les appels. « Je reçois plusieurs appels par été auxquels je ne peux pas répondre, car il n’y a pas assez d’eau pour que mon bateau puisse quitter la marina. »
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