Pour palier au sous-financement chronique, huit promoteurs d’événements ont formé une coalition dont l’un des premiers gestes sera de faire des représentations auprès du futur ministre délégué en tourisme.
La ChantEauFête, le Challenge de Curling, le Festival international du Domaine Forget, La Grande Traversée (canot à glace), les Grands Rendez-Vous Cyclistes, le Symposium international d’art contemporain, le Rodéo de Charlevoix et le Festif forment la Table des Grands Événement de Charlevoix. Rêves d’automne devrait aussi s’y joindre, mais après la réflexion stratégique amorcée plus tôt.
«Nos événements, en terme de qualité, ne sont pas déficientes, ils ont tous une notoriété au Québec, mais ce qui ne suit pas, c’est le financement et le soutien de Québec», déplore Jacques St-Gelais-Tremblay, co-porte-parole de la Table.
Une étude récente des deux CLD suggérait plutôt un regroupement administratif, mais les événements ont préféré ce type de rassemblement. «Avec la Table, nous allons être porteurs de notre propre message. On repart sur de nouvelles bases», insiste Dominc Marier, autre co-porte-parole.
Représentation auprès des partenaires publics, incluant Tourisme Charlevoix, nouvelles pistes de financement, plan commun de communication et réseautage sont au nombre des objectifs.
Rayonnement à promouvoir
«Nos événements, ce sont plus de 3 millions $ en budget et des retombées estimées à plus de 10 millions $», de décrire M. Marier. «Imaginez un seul instant qu’on se retrouve un bon matin sans aucun événement dans Charlevoix? Pensez-y», renchérit M. St-Gelais-Tremblay.
Malgré le contexte électoral, la Table refuse de se mêler de politique, mais admet que l’offre des partis politique est analysée. Pour seul commentaire, M. St-Gelais-Tremblay admet que la chef du PQ, Pauline Marois, a montré «une ouverture d’esprit».
«Il ne s’agit pas d’un affrontement avec quiconque, mais nous allons être fermes dans nos représentations. Actuellement, nous sommes tous en mode survie. On ne veut pas nager dans l’argent demain matin, mais on veut souffler un peu. Nous souhaitons moins de paparasserie, de bureaucratie, plus d’ouverture à soutenir les événements, pas juste à Québec, mais autour de Québec aussi», de résumer M. St-Gelais-Tremblay, incapable toutefois de chiffrer le montant du sous-financement.
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