Une femme pour affronter la chef du PQ

C’est Claire Rémillard, qui appartient à la grande famille libérale depuis plus de 25 ans, qui sera candidate libérale dans Charlevoix.

Bachelière en communication, Claire Rémillard a commencé sa carrière comme adjointe à l’attaché de presse du député Réjean Doyon (Louis-Hébert) en 1985. Elle a été impliquée dans les projets de relance du domaine Cataraqui et du Manoir Mauvide-Genest. En 2004, elle est appelée par l’ex-ministre Nathalie Normandeau et a travaillé à l’élection du député Raymond Bernier en 2008. C’est d’ailleurs ce dernier qui lui a lancé l’invitation à se présenter.

«Mes forces, c’est le développement et le travail avec les gens. Il y a des beaux projets dans Charlevoix, il y a de belles initiatives, mais la bougie d’allumage n’est pas là, il y a un vide, explique la femme de 51 ans. Les gens sont rendus à appeler aux cabinets des ministres pour avoir de l’aide. Il y a un problème».

Mme Rémillard réside à Baie-Saint-Paul depuis sept ans. Pour ceux qui se le demandent, non, elle n’a aucun lien de parenté avec l’ex-ministre Gil Rémillard. Elle a travaillé aux communications pour le Musée d’art contemporain.

La candidate libérale fait actuellement une tournée des maires et décideurs de la région. «Après 18 ans (sous le règne péquiste), les gens ont besoin de continuité. On sent que la machine libérale se réanime. Je ne veux pas faire de campagne négative, non, ce sera une campagne de concertation, pour écouter, appuyer (des projets), et ensuite, on passe à l’action», continue-t-elle.

«J’ai un bagage de 25 ans en politique, je suis politisée, je ne m’en cache pas. Je veux m’impliquer et je ne ferai pas une campagne poteau», ajoute-t-elle, loin d’être intimidée à l’idée d’affronter la chef du Parti québécois, Pauline Marois.

Avec André Jacob (Québec Solidaire) et Pierre Tremblay (Option nationale), on connaît quatre candidats. La Coalition Avenir Québec n’a toujours pas désigné un candidat pour affronter Pauline Marois (PQ).