Lundi dernier, c’est en compagnie des 13 brasseurs impliqués dans la première saison de l’émission Ça va brasser que l’animatrice et idéatrice du projet, Caroline Leclerc et son équipe ont pris d’assaut l’usine de la Microbrasserie Charlevoix.
Le prétexte de cette troisième virée charlevoisienne? L’embouteillage du brassin collectif Ça va brasser , Première saison, une bière entièrement composée de céréales crues du Lac-Saint-Jean, de sarrazin malté de la Mauricie, de houblons du Nouveau-Monde et d’herbes des Laurentides, selon une recette élaborée de concert par les 13 passionnés de bière.
Les 9000 bouteilles seront distribuées d’ici quelques semaines. «La vente de la bière, c’est un peu la contribution des brasseurs au financement de l’émission. De notre côté, on a prêté une cuve et on s’occupera de la distribution. Caroline (Bandulet, copropriétaire) a créé l’image du brassin collectif », explique Frédéric Tremblay.
S’il est incapable de quantifier les retombées de l’émission, il est persuadé qu’en plus d’être un excellent coup de marketing, elle permet de faire connaître son monde, celui des brasseurs. « Les gens voient que les bibittes de brasseurs, c’est du monde comme les autres, avec une passion commune », s’exclame celui qui est récemment devenu président de l’association des Microbrasseries du Québec.
Caroline Leclerc, qui passe pour la première fois devant la caméra, est ravie de voir la bonne entente qui règne entre les protagonistes de « son » show. «Tout le monde s’entend bien et travaille avec enthousiasme! En moins de 2h, ils ont élaboré la recette de leur brassin collectif. Chaque fois qu’on les a réunit, on a vu la fierté, l’entraide! Et encore aujourd’hui, alors que tout le monde met la main à la pâte pour l’embouteillage », remarque-t-elle.
Avec un audimat de près de 100 000 personnes pour chacune des émissions diffusées jusqu’ici, Ça va brasser fait mouche. « les accords bière-mets, les recettes, le petit côté « reality show » du brassin collectif, les capsules plus didactiques, ça plaît et on a de bons commentaires », conclut Mme Leclerc qui rêve déjà d’une seconde puis d’une troisième saison. « Avec près de 100 microbrasseries et broue pubs au Québec, on est loin d’avoir fait le tour! Le concept peut aller beaucoup plus loin », conclut-elle.
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