Travaux secteur Saint-Jean-Baptiste: La facture grimpe

Par Emelie Bernier 8 mai 2012 Initiative de journalisme local
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Différents éléments font augmenter la facture des travaux d’infrastructure sur la rue Saint-Jean Baptiste. Des forages entre Saint Jean Baptiste et la rue de la Tannerie seront nécessaires afin que le drainage se fasse adéquatement . «On ne peut pas faire la rue et que ça ne s’égoutte pas », a commenté le maire suppléant Mario Tremblay. « Dans le secteur de la rue Boivin et Sainte Anne, les conduites datent de 1967. Nous avons eu une décision à prendre, on ne peut pas investir sans toucher à ça », poursuit-il

 

Les estimations du projet de 3 400 000$ datent de 2 ans. Le budget total actualisé pour l’ensemble des travaux pourrait atteindre plutôt 4 500 000$.

« Il y a une croissance de 1 100 000$ qui origine principalement par les infrastructures civiles. Sans l’enfouissement, on interviendrait quand même et  on augmenterait les coûts de 800 000 », explique pour sa part le directeur général de la ville, Martin Bouchard.

 

En ce qui concerne l’enfouissement des fils, l’augmentation se chiffre à 320 000$, surtout imputable aux télécommunications. « On est à voir les différents scénarios. Va-t-on revoir une partie de l’aménagement, faire des choix plus économiques en ce qui a trait au type de mobiliers, au nombre de lampadaires. Il y a plusieurs éléments à considérer pour baisser la facture, dont s’asseoir avec les compagnies de télécommunications pour vérifier les possibilités de partage des conduites. On est à travailler les différents scénarios pour que les coûts rencontrent les objectifs du conseil », conclut Martin Bouchard.

 

Thérèse Lamy a saisi la balle au bond et insisté sur la priorité du « coût nul pour les citoyens », en ce qui concerne l’enfouissement des fils.

 

« Pour vous rassurer, en ce qui me concerne, notre préoccupation, c’est de rester dans l’esprit et la lettre de la résolution, soit le coût nul pour les citoyens pour ce qui touche l’enfouissement des fils. Pour l’instant, on ne change rien, mais si on n’a pas l’argent on se retire» de conclure Thérèse Lamy.

 

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