Le printemps amène son vent de changement dans les salles d’exposition du Carrefour culturel Paul-Médéric. Livres d’art, tableaux sportifs et « infogravure » vous y attendent.
Monique Gosselin, peintre et graveur, est passionnée par le livre d’artiste. Elle en présente une quarantaine, certains minuscules, d’autres aux feuilles reliées de façon peu usuelle dans son exposition L’empreinte et le verbe. Sur les murs, des tableaux réunissent des commentaires sur la guerre et des extraits de journaux d’une vingtaine de pays liés par des toiles expressives.
«C’est une série que j’ai commencé lors de la guerre du Rwanda. Je trouvais horrible de ne pouvoir rien faire. Et ça demeure très actuel malheureusement », commente l’artiste.
L’artiste France Malo réunit ses passions pour les arts visuels et le sport à travers ses tableaux aux couleurs vives où le mouvement induit la troisième dimension. « Je peignais des paysages et tout d’un coup, il arrivait des cyclistes qui mettaient de la couleur dans mon paysage. Ça été un déclic! », explique la dame elle-même sportive accomplie. « Le corps en mouvement, l’équilibre, la justesse des proportions, le portrait, la technique, ce sont tous des aspects que je travaille, c’est stimulant.
Le mariage entre le sport et les arts offre une belle synergie », poursuit Mme Malo, heureuse d’exposer Point d’équilibre dans une ville qui compte de nombreux événements cyclistes. Le 21 et 22 avril, elle offrira un atelier de dessin créatif (on s’informe au carrefour, 435-2540).
Yvon Lafontaine propose des œuvres qui allient la photographie, la gravure, l’infographie, ce qui a induit le néologisme « infogravure ». Ses œuvres qui utilisent la photographie comme matière première à transformer ont été exposées en Argentine, au Mexique, au Portugal et au Canada, notamment.
« La photo n’est pas une finalité : certaines ont besoin d’être peu transformées mais d’autres ont besoins d’être revisitées. C’est un travail sur la perception du réel », de dire celui qui offre ici une partie de son exposition Odisseia. « C’est autour de l’eau comme surface réfléchissante, comme jeu de miroir et de transparence avec une dimension de sépulture », image l’artiste.
Les trois expositions sont en place jusqu’au 3 juin et le Studio Trad, nouveau lieu d’expérimentation des techniques textiles traditionnelles, complète le programme d’une visite au Carrefour culturel.
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