Encore l’atelier ferroviaire…

Par Emelie Bernier 11 avril 2012 Initiative de journalisme local
Temps de lecture :

 

La conseillère Josette Tremblay avait demandé au maire d’inscrire à l’ordre du jour un point « atelier ferroviaire ». Elle a d’abord lu une résolution dans laquelle une longue liste de « considérant que »,  mène à la proposition suivante :

 

Que le conseil municipal sursoie à l’émission de tout permis de construction ou de lotissement d’un atelier ferroviaire jusqu’à ce que la Ville obtienne des éclaircissement concernant l’avis juridique déjà émis ou qu’elle en obtienne un deuxième. »

La conseillère a reçu l’appui de 3 des 4 conseillers, mais le maire a désavouer la résolution afin de se donner quelques semaines, d’ici la prochaine rencontre prévue le 24 avril, pour convaincre au moins un membre du conseil de permettre au processus de s’engager plus avant.

 

«On travaille depuis un bon bout de temps avec un partenaire. Quand il y a une demande de permis qui est correcte, on tombe dans autre chose. Là, il n’y a encore eu que des demandes d’informations sur le lotissement, mais lorsque sera faite la demande formelle, elle va être analysée par nos services. On leur reproche d’être trop pointilleux, mais on n’a jamais eu de poursuites . Peut-on laisser le travail à notre équipe?», s’est enquis le maire.

 

De leur côté, les conseillers qui appuyaient la résolution de Mme Tremblay ont fait valoir différents points. « On estime que malgré l’avis juridique que nous avons reçu qui nous dit qu’on ne peut pas refuser d’émettre un permis, on est dans droit d’examiner  s’il y a d’autres éléments juridiques qui pourraient être invoqués. Je pense que ça vaut la peine de le faire. Les  conséquences sont importantes pour les demandeurs et pour les gens du quartier. On a besoin de temps pour examiner d’autres avenues pour une vision plus globale, plus totale », a exprimé Thérèse Lamy. Gaston Duchesne a quant à lui voté contre.

 

« Quand on a des règlements d’urbanisme, on doit les respecter. On n’est pas dans l’ère de Séraphin : « je t’aime, je te donne un permis, je t’aime pas, je ne te le donne pas! »

 

Le maire Fortin était visiblement mécontent de la tournure des événements, d’autant plus qu’un citoyen a soulevé des questions quant à sa probité et un possible conflit d’intérêt. «Je siège à la la SOGPEC comme maire, où sont mes intérêts personnels là dedans? », a-t-il clamé, exaspéré. 

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

À lire également