Atelier ferroviaire du Massif: autre projet, même refus

29 mars 2012
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C’est devant plus de 100 personnes que l’équipe du Massif, Michel Guimond en tête, ont présenté le nouvel emplacement projeté pour l’atelier ferroviaire. Essentiellement, le bâtiment est déplacé au sud de la voie ferrée, en parallèle de celle-ci, sur une partie des terrains des Entreprises Jacques Dufour. Mais l’appréciation des résidents est la même : pas question!

 

Les résidents, nombreux, ont tous abondé dans le même sens. On ne veut pas de l’atelier ferroviaire dans le secteur de la rue Sainte-Anne, à proximité de celle-ci et de la voie ferrée. Le Massif jure avoir cherché d’autres sites, mais ne peut que revenir à celui-ci.

 

«Je ne suis pas contre le projet, mais je considère qu’il doit être mieux fignolé et qu’il doit prendre en considération l’opinion des gens de Baie-Saint-Paul», a dit Jean-Denis Simard, une opposition ciblée que d’autres ont répété.

 

La principale suggestion des citoyens est tout simplement de construire l’atelier ailleurs, «sur les terrains de l’hôtel du Massif si les navettes sont si silencieuses», de lancer Marie-Renée Otis, ce à quoi on répond que le zonage et le statut de zone inondable ne le permettent pas. Un autre, François Rivard, estime que les grandes prairies, à Petite-Rivière-Saint-François, pourraient accueillir l’atelier «sur une portion de 3 à 4 kilomètres de voies doublées, du côté nord».

 

Les gens du Massif ont tenté de minimiser chacun des impacts appréhendés par les citoyens. Un moteur qui ne fait pas plus de bruit qu’un autobus scolaire, des horaires ne prévoient pas de départ tôt le matin et le peu d’activité autour de l’atelier.

 

«Au niveau pratique et opérationnel, on ne peut pas la mettre à 10 milles plus loin et il se trouve que la voie ferrée est là et que le départ est à Baie-Saint-Paul», de rappeler le président, Claude Choquette.

Michel Guimond et Claude Choqutte ont été inondés de questions.

 

Denise Perron dit que ce dossier affecte sa santé : «Les résidents du secteur de la rue Sainte-Anne ont le droit à une quiétude et une qualité de vie même si la voie ferrée est tout près».

 

Le Massif argue qu’il ne peut envisager un dépassement de coût en construisant ailleurs, ce qui fait dire à Gaston Ouellet que «vous devez assumer un coût pour protéger l’environnement et la qualité de vie des citoyens».

 

Mélanie Hudon n’a pas été impressionnée par la présentation. «On n’est pas plus avancé que la dernière fois», a-t-elle dit, ne pouvant pas croire qu’il n’y a pas une 3e solution. Certains résidents, comme Brigitte Fortin, propose de déplacer vers l’ouest, toujours sur les terrains des Entreprises Jacques Dufour. Le Massif répond qu’elle a été envisagée, en vain.

 

Le temps commence à manquer pour Le Massif, et par conséquent, pour la mise en service des navettes ferroviaires. Si le problème est clair et largement exprimé, la solution est beaucoup moins limpide puisqu’au sortir de cette rencontre, aucune n’est apparue probable. Claude Choquette affirme que Le Massif est sensible aux préoccupations des gens. «C’est faux de penser que nous n’écoutons pas personne, sinon on ne serait pas ici», dit-il.

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