Charlevoix n’a pas d’hébergement spécialisé dédié aux personnes souffrant de maladie mentale et qui se retrouvent en situation de crise. Les familles de proches atteints de maladie mentale réclament un service de répit et de l’hébergement supervisé. Pour leur part, les intervenants d’urgence apprécieraient une alternative entre la cellule de crise en milieu hospitalier et la maison familiale avec ses proches aidants dépassés.
« Le besoin est identifié depuis plusieurs années déjà. Dans les faits, le Centre de crise de Québec est mandaté pour desservir la région de Charlevoix, mais les gens ne veulent pas s’y rendre », explique la directrice des programmes à la clientèle au CSSSC Andrée Deschesne.
En collaboration avec les organismes l’Éveil Charlevoisien (oeuvrant auprès des personnes vivant des troubles sévères et persistants en santé mentale) et La Marée (regroupement des aidants), le CSSSC travaille à un projet de maison d’hébergement avec supervision 24 heures par jour. Selon l’évaluation des besoins, cette maison regrouperait différents services et disposerait de six places : une place pour les situations de crise, une autre pour de l’hébergement temporaire, une place de répit et trois places en réadaptation.
« Actuellement, nous avons complété l’évaluation des besoins. Nous en sommes à l’étape du montage financier et de la recherche de financement. Nous travaillons le projet, reste à avoir si nous pourrons le concrétiser », précise Mme Deschesne, prévoyant encore quelques mois de labeur avant une annonce.
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