55 personnes ont pris part lundi dernier au premier forum culture éducation. D’un côté, les intervenants du milieu culturel. De l’autre, des membres des équipes-écoles. Entre les deux, une volonté de créer des liens et de faire connaître leur culture aux jeunes d’ici.
Annie Lemaire, conseillère pédagogique et présidente du comité culturel de la commission scolaire, a eu l’idée de ce colloque en constatant à quel point peu de sorties scolaires avaient lieu sur le territoire de Charlevoix. «Souvent, les jeunes vont à Québec, mais l’offre culturelle est riche et on a retenu l’idée du forum pour faire des liens entre les milieux culturels et scolaires », explique-t-elle.
Avec Annie Vaillancourt et Céline Lapointe, agentes de développement culturel des MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est, Valérie Gagné-Vollant du Comité de la réussite éducative en Charlevoix et quelques représentants d’institutions culturelles, elle a mis au point le forum, qui s’est tenu lors d’une journée pédagogique. «Ce qu’on voulait, c’est qu’ils se contactent concrètement. Il y a déjà des commentaires, des alliances entre certains acteurs qui peuvent faire des propositions conjointes. En ce sens, les buts semblent atteints », constate Annie Vaillancourt qui, avec son homologue de Charlevoix-Est, s’affairera à renouveler le guide des activités culturelles déjà mis en place depuis quelques années. «On va s’inspirer de ce qui s’est dit ici, ce qui s’est échangé, pour le mettre à jour. C’est une action postforum qui va se réaliser, entre autres », poursuit Mme Vaillancourt.
Conférences, activités collaboratives et rendez-vous culturels, « speed dating » entre le milieu éducatif et le milieu culturel, étaient au menu de la journée.
Parmi les idées émises lors de la plénière à l’issue de la rencontre, la mise en place ou la consolidation des comités culturels par école ou actes d’établissement, l’utilisation de vidéoconférences pour la préparation ou les retours suites aux activités, la discrimination positive à l’égard de la culture d’ici, une plus grande flexibilité des institutions, des maillages entre certaines d’entre elles et une meilleure promotion des activités disponibles ont été proposées. Au terme de la journée, tous les intervenants s’entendaient sur un point : la culture d’ici est un must! «Pour les jeunes, connaître leur milieu, c’est s’offrir de nouveaux champs d’intérêts qui sont proches d’eux, en plus de créer un sentiment d’appartenance à sa région », de conclure Annie Lemaire.
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