La Sépaq ignorait la présence des grimpeurs
La Sépaq ignorait que des alpinistes étaient dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, dont la victime de l’ascension de La Pomme d’or de samedi. Les deux groupes d’adeptes d’escalade hivernale ne se sont pas inscrits. La directrice du parc, Nancy Bolduc, a appris le triste accident par les médias.
«Normalement, il y a enregistrement des gens. Quand ils ne peuvent s’inscrire à l’entrée du parc, comme c’est le cas l’hiver, ils le font au centre administratif (Clermont)», dit-elle. Mais M. Eynaudi n’est pas le seul à omettre de s’inscrire puisque pas une seule personne ne s’est inscrite cet hiver.
Ce refus de fournir les informations n’est pas une question d’argent. Au bas mot, il en coûte autour de 25 $ par personne pour entrer et dormir sous la tente, peu importe l’activité hivernale choisie.
La Sépaq veut d’ailleurs connaître le véritable portrait de cette clientèle et préciser les informations sur son site internet ainsi que sur celui de la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade, qui donne notamment des informations sur La Pomme d’or.
Le parc possède bel et bien un plan de mesures d’urgence. «On est là pour prêter main-forte et parce que nous connaissons le territoire», dit-elle. Mais ce plan a fait défaut puisque pour cet événement, les autorités policières n’ont pas prévenu la Sépaq en utilisant un Paget d’urgence, en fonction 24 heures sur 24. «C’est assez ordinaire que RDI m’apprenne qu’il y avait un accident mortel dans le parc», ajoute-t-elle.
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