Finalement, la fermeture de la machine numéro 4, à la papetière de Clermont, n’a pas été stoppée deux, mais bien quatre semaines. Elle a repris du service le 13 février.
«On nous a avisés en cours de route qu’on fermait la machine numéro 4 deux semaines de plus. La raison était toujours le manque de commandes et ce ne fut pas le seul arrêt dans le réseau», de dire le président du Syndicat des travailleurs du papier de Clermont, Claude Turcotte. De fait, Baie-Comeau a aussi dû composer avec un ralentissement des activités.
Ce sont 40 personnes qui ont dû toucher l’assurance-emploi. Les autres travailleurs ont pu traverser l’arrêt en suivant des formations prévues au calendrier et complétant des vacances.
Toujours la même question, que réserve l’avenir? «Il n’y a rien d’avancé. La machine est repartie, on fait du papier. Nous sommes une usine compétitrice, le reste, on ne le contrôle pas», disait M. Turcotte. Actuellement, l’usine embauche un peu plus de 300 travailleurs, dont 240 syndiqués.
Plus tôt cette année, Pierre Choquette, de Produits forestiers Résolu, admettait à Radio-Canada que « le début d’année continue d’être aussi difficile et on a dû ajuster nos opérations en conséquence ».
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