La décision d’annuler les événements encore au programme du carnaval de Saint-Hilarion a été prise par le conseil d’administration samedi dernier. Le président du conseil d’administration, Claude Dubuc, déplore la situation, mais est convaincu qu’il n’aurait pu en être autrement.
«La population n’était pas au rendez-vous. On n’avait pas d’achalandage du tout, pas plus qu’une vingtaine de personnes par soir. C’était beaucoup trop d’investissements », explique M. Dubuc.
Il s’agissait de la 58e édition de l’événement, l’un des plus populaires dans sa catégorie jusqu’à tout récemment. «On a déjà eu des 400, 500 personnes! L’an dernier, ça avait baissé un peu, mais on ne pensait jamais que ça allait se rendre là », poursuit, dépité, Claude Dubuc. «C’est l’événement qui nous amenait une bonne partie de nos revenus d’hiver au comité des loisirs. On a fait de la promotion, mais ça n’a pas porté fruit. On doit payer la moitié des contrats qu’on avait avec les orchestres pour les quatre événements qui étaient planifiés et ça va être difficile. On va devoir demander de l’aide de la municipalité.»
Sur le pourquoi du désaveu de la population, Claude Dubuc émet une hypothèse, mais n’ose pas trop s’avancer. «Je suppose que les gens vont ailleurs. » Il n’est cependant pas question d’annoncer la mort du Carnaval. «La décision, c’est seulement pour cette année. C’est une grande déception pour tout le monde. On va se pencher sur la pérennité. Est-ce qu’on va voir le 60e ? On a le même âge que celui de Québec, mais on n’est pas éternel! » », s’inquiète-t-il toutefois.
La soirée du Carnaval des jeunes le 17 février est le seul événement qui reste à l’horaire. « C’est une soirée indépendante qui n’est pas touchée par la décision », de conclure le président, en place depuis sept ans.
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