Quel avenir pour l’école Thomas-Tremblay?

Par Emelie Bernier 9 janvier 2012
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Contrairement à ce qui pouvait être lu dans un article de l’Hebdo la semaine dernière, l’école Thomas-Tremblay n’est pas vouée à la démolition. «Ce n’est pas dans le collimateur de personne chez nous. Il est hors de question que ce soit démoli » a tenu à mettre au clair Robert Labbé.

 

Il est de notoriété publique que le Musée d’art contemporain a des visées sur ledit bâtiment. On compte en faire un campus universitaire en arts visuels. «Le projet reviendra sur la table lors de la séance d’étude du conseil des commissaires. Les commissaires ont été rencontrés par le musée en avril 2011, alors que le dossier était en développement. Ils n’ont pas repris le dossier en séance formelle encore. Sans vouloir parler au nom des commissaires, je pense pouvoir dire que l’accueil semble positif », poursuit M. Labbé.

 

Quant à savoir si les espaces actuellement occupés par l’école Thomas-Tremblay pourraient servir à une autre fin que celle du Musée d’art contemporain, Robert Labbé croit que non. «Je ne pense pas que la Ville arrivera avec un nouveau projet, considérant que la MRC a une résolution qui appuie le projet du MAC de se porter acquéreur du bâtiment et du terrain. » La question avait été soulevée par un citoyen qui y voyait une opportunité pour la construction des Habitations aux 5 clochers (voir autre texte).

 

Avouant que l’idée « n’est pas folle », le maire de Baie-Saint-Paul est cependant d’avis que le lieu n’est pas idéal pour du logement social, après réflexion. «Je n’en suis pas là actuellement. Comme maire, on travaille avec plein de monde. Je connais les projets du MAC. Dans le fond, quand tu regardes sérieusement la possibilité de mettre du résidentiel là, il y a des problèmes évidents.  Les gens vont sortir par où? Sur Fafard où c’est déjà engorgé?», de questionner le maire.

 

Jacques Saint-Gelais Tremblay, directeur général du Musée, va plus loin. « De mettre là Les Habitations aux 5 clochers, ce ne serait pas compatible. C’est un lieu institutionnel et par la loi du ministère de l’Éducation du Québec, ça doit servir en priorité à un cadre institutionnel et éducatif. La loi est là. C’est impossible à penser », affirme-t-il avec fermeté.

 

On ne connaît pas encore la date de déménagement des élèves de l’école Thomas-Tremblay vers l’école Forget, puisque plusieurs détails restent à pourvoir sur l’agrandissement de cette école. « C’est une question de quelques semaines avant qu’on en sache plus », a avancé le directeur général de la commission scolaire, Robert Labbé.

 

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