Une grande campagne de financement s’amorce dans la région pour protéger l’église de Sainte-Agnès, classée monument historique en 1960.
Le temple religieux a été construit en 1844 et fêtera donc son 170e anniversaire en 2014.
C’est l’une des plus vieilles églises du Québec qui a été construite entièrement en bois autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, ce qui nécessite des réparations très coûteuses au fil du temps.
De 1980 à nos jours, une somme de
450 000
$ a été investie par la Fabrique du milieu et par le ministère de la Culture pour la réfection notamment du revêtement extérieur, de la fenestration et de l’isolation ainsi que pour le creusage du sous-sol.
La peinture extérieure et intérieure a été rafraichie de même que les bancs, le plancher et la galerie de la sacristie.
Fait important à signaler, la contribution financière de la chorale de Sainte-Agnès s’élève à
179 900
$ depuis les 20 dernières années.
Depuis un certain temps, on a constaté que la toiture en bardeaux de cèdre avait besoin d’une urgente cure de rajeunissement et on évalue le projet dans son ensemble à
450 000
$.
Le ministère de la Culture, sous les recommandations du ministère du Patrimoine religieux, a allongé une subvention de
300 000
$ au mois de novembre 2011, soit 70 % de la facture totale :
«Il nous reste à trouver dans le milieu un montant de
125 000
$, a informé Gervais Tremblay, président de la Fabrique de Sainte-Agnès. Notre organisme se dit prêt à investir une somme substantielle grâce aux recettes recueillies par les récents spectacles de la chorale de Sainte-Agnès au Domaine Forget.»
Un comité de financement vient de voir le jour pour aller chercher dans le milieu les derniers 60 000 $ pour payer la facture, groupe composé de Bertrand Beaumont, Carole Harvey, Gaétan Murray, Bernard Néron, Martial Ouellet, Louis Perron, Andrée Saint-Laurent et Gervais Tremblay :
«Nous allons ciblé dans un premier temps les corporations, certaines personnes en particulier ainsi que la population en général dans un deuxième temps sous forme d’un tirage avec des prix alléchants ou par la vente de bardeaux de cèdre à 20 $ l’unité, à titre d’exemple», de signaler M. Tremblay.
La campagne de financement se déroulera sur une période de 6 à 8 mois afin d’obtenir l’autorisation du diocèse de Québec pour ensuite aller en appels d’offres avant l’exécution des travaux :
«Le dernier clou devra être planté dans 24 mois maximum pour clore le dossier. Nous avons confiance en la générosité de la population de la région qui s’est toujours montré soucieuse de conserver ce joyau de notre patrimoine religieux qui se veut aussi un musée qui raconte l’histoire de notre communauté à travers les siècles.
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