La SPCA lance un cri d’alarme
Si les municipalités de Charlevoix et de Beaupré n’adhèrent pas au projet de relocalisation de la SPCA en contribuant à 2 $ per capita, la SPCA n’aura que bien peu de choix autre que la fermeture.
Fondée en 1985,
la SPCA Charlevoix
, dont le refuge est situé à La Malbaie, n’arrive tout simplement plus. Ses installations sont vétustes, ses ressources financières et humaines font cruellement défaut et l’adhésion des municipalités est ni totale, ni uniforme.
«J’invite les municipalités ainsi que le gouvernement du Québec à faire un effort supplémentaire en devenant partenaires actifs d’un tout nouveau projet novateur, sinon, on devra réfléchir à d’autres pistes de solution qui ne feraient que faire régresser le sort des animaux dans Charlevoix et la qualité des services», a clairement expliqué la directrice générale Monique Murray.
Nouveau refuge dans Charlevoix-Est, vitrine du côté de Charlevoix et Beaupré, hébergement, cueillette, adoption, évacuation, patrouille, zoothérapie, vaccination, recensement, euthanasie et SOS animal font notamment partie du nouveau projet estimé à un demi-million $.
Pour les municipalités, c’est une contribution de 2 $ per capita qui est exigée. Le maire Jean-Pierre Gagnon, seul élu présent, est favorable au projet. «À un service, il y a un prix à payer et je crois que celui demandé est raisonnable. Il y a des municipalités qui ignorent encore qu’elles sont obligées d’offrir ce service. Clermont ne voudrait pas dispenser ce service parce que ça coûterait beaucoup plus cher qu’avec la SPCA», a-t-il dit.
Enfin, mentionnons qu’annuellement, ce sont plus de 1100 animaux recueillis par la SPCA et près de 2000 appels. Parmi les impacts de la fermeture de la SPCA, il y a l’apparition de fourrières privées, dont certains ont défrayé la manchette pour des raisons d’insalubrité et de cruauté envers les animaux.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.