Hausse du taux d'occupation à la Maison la Montée

4 octobre 2011
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La Maison la Montée se porte à merveille. L’organisme dédié aux femmes et aux enfants victimes de violence conjugale compte sur une équipe de travail solide et constate les avantages d’avoir donné pignon sur rue à ses services externes. 3 ans après l’ouverture de la maison de la rue Richelieu, la directrice Deicy Mezquita constate en effet que la décision d’ouvrir un point de service « visible » a été « une excellente décision » en permettant « de changer l’image de l’organisme et faire connaître nos services ».

Quant à  l’hébergement, la directrice générale Deicy Mezquita constate que « malheureusement, le taux d’occupation est excellent ». En juillet et août, la maison a affiché un taux d’occupation de 150 %. Selon Mme Mezquita, plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence des besoins en hébergement : « Les femmes sont de plus en plus conscientes des autres formes de violence; verbale, psychologique, économique et sexuelle. De plus, les points de services aident beaucoup les femmes avec les consultations externes et la décision d’aller en hébergement peut venir ensuite dans le processus. Enfin, notre organisme a une excellente crédibilité auprès des intervenants de la région et une excellente équipe de professionnels, ce qui fait que de plus en plus de femmes nous sont recommandées. »

6e colloque  provincial en matière de violence conjugale

Il y a une semaine, 135 participants ont répondu à l’invitation de la Maison la Montée et pris part au 6e Colloque provincial en matière de violence conjugale. Le rendez-vous de deux jours est devenu un incontrounable et réunis des intervenants de partout au Québec.

Pour la première fois, il a été question lors de cet événement des victimes de violence conjugale, mais aussi des agresseurs. « Il est nécessaire de travailler dans les deux sens. Quand un homme continu d’être violent, le travail auprès de sa conjointe est difficile », explique la directrice de la Maison la Montée Deicy Mezquita, expliquant que les sujets sont proposés par les participants de l’année précédente.

Le choc post-traumatique chez les victimes de violence conjugale, l’intervention auprès de clientèle non volontaire ainsi que les techniques d’impact avec approche individuelle en couple ou en famille faisaient partie des sujets abordés lors de l’événement.

À l’affiche les 26 et 27 septembre dernier, le colloque se déroulait pour la première fois sur deux jours. Un concept qui a notamment permis d’aller chercher une trentaine de participants de plus que les années précédentes. « Comme 70 % des participants viennent de l’extérieur, cette formule sur deux jours facilite la participation », constate la directrice de la Maison la Montée Deicy Mezquita, satisfaite de la qualité des conférenciers qui contribuent à la réputation du colloque. Cet événement est également la principale activité d’autofinancement de l’organisme charlevoisien en lui permettant d’amasser environ 10 000 $. Les participants se donnent rendez-vous pour la 7e édition les 23 et 24 septembre 2012.

 

Avec 135 participants, le colloque de la Maison la Montée en matière de violence conjugale est devenu un incontournable pour les intervenants régionaux et du Québec.

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