Déménager temporairement comporte aussi des risques

14 juin 2011
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L’analyse des risques relatifs à une relocalisation temporaire des activités et des services de l’hôpital de Baie-Saint-Paul établit une série d’impacts qui seront soumis au ministre pour l’aider à prendre une décision.

L’insécurité et la confusion des usagers, les difficultés d’adaptation à un nouveau milieu de vie et les menaces sur la santé pour la clientèle en soins de longue durée (60 personnes âgées), la diminution de la qualité des services, le risque lors du transfert des équipements et des plateaux techniques (bloc opératoire), l’insuffisance de locaux dans le milieu et la démobilisation du personnel sont au nombre des effets négatifs d’une relocalisation temporaire. Un déménagement partiel est exclu.

«Le mouvement le plus fort a été celui des familles des résidants qui ont dit haut et fort qu’il y avait aussi des risques à déménager 60 personnes âgées», admet M. Thibodeau.

Pourquoi ces études arrivent-elles si tardivement? M. Thibodeau  répond que «ce n’est jamais arrivé au Québec. C’est certain que le premier réflexe a été de s’occuper de la sécurité des gens. Mais rapidement, on a compris qu’il y avait des risques à relocaliser.»

Bref, la question que doit se poser le ministre Bolduc est la suivante : à court terme, déménager temporairement est-il plus ou moins risqué que de demeurer dans l’hôpital actuel?

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