Une étude propose de ne pas relocaliser temporairement
La relocalisation temporaire des services de l’hôpital de Baie-Saint-Paul ne serait pas nécessaire. C’est ce que viendra dire une étude de risques sur le maintien des activités, dévoilée aujourd’hui.
L’étude précise que «la relocalisation temporaire (est) non nécessaire». Elle fixe à 5 ans, idéalement 4, la durée d’occupation du vieil édifice. Elle établit que le risque sismique augmentera d’année en année, pour atteindre 3,92 % en 2015.
«À date, dans tous les états de situation que nous avons et en regard de cette étude, les gens préfèrent prendre le risque de demeurer dans l’hôpital et de construire le plus rapidement possible», constate Guy Thibodeau, directeur général de l’hôpital.
L’effet d’un déménagement sur les 60 résidants en soins de longue durée, la qualité des services et l’efficience de l’urgence et du bloc opératoire sont parmi les raisons avancées par ceux qui militent pour le maintien des activités.
Les ingénieurs conseillent aussi de démolir la longue cheminée de briques, qu’on utilise plus de toute façon. Ils proposent aussi l’élaboration d’un plan de contingence puisque le bâtiment, advenant un séisme, sera inopérable.
C’est le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, qui doit décider d’une relocalisation temporaire ou non des services de l’hôpital de Baie-Saint-Paul. Sa décision est attendue la semaine prochaine.
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