France Tremblay s’exprime mieux par écrit que par la parole. Dans ses poèmes, elle parle de tout. Pour elle, la vie c’est tout et rien en même temps. La poète a lancé samedi dernier à la bibliothèque René-Richard son cinquième recueil de poèmes intitulé «Si près», qu’elle publie à compte d’auteur.
En attente d’une greffe de cœur, Mme Tremblay ne voulait pas attendre avant la publication de son recueil, qui pourrait être son dernier en raison de son état de santé. «J’ai choisi le titre «Si près» parce que je me sens si près d’un oiseau, de tout et de rien. Je me sens aussi loin en même temps. La couverture est rouge parce que pour moi cette couleur représente la vie, le sang et l’énergie. L’envers est noir pour évoquer le départ vers l’au-delà».
Le recueil contient 70 poèmes, des courts et des plus longs aussi. «Je l’ai écrit en trois ans. J’écris vite, c’est des flashs. Je me questionne beaucoup. Lorsque je m’ennuie, je me mets dans un état de créativité. Je fais confiance à mon subconscient. J’ai dédié ce livre à ma mère, qui vit avec moi et qui est âgée de 91 ans.»
Mme Tremblay considère qu’elle a fait le tour de la poésie et aimerait écrire une chanson ou un roman, si sa santé s’améliore. «J’aimerais écrire un roman, mais ça représente beaucoup de travail. Je souhaiterais aussi que quelqu’un chante une chanson que j’aurais écrite. J’aime beaucoup philosopher et écrire répond à mon besoin d’évasion éternelle.»
La poète est consciente que la poésie s’adresse à un certain public et que les gens ne savent pas toujours comment la lire. En ce sens, elle a fait publier une centaine d’exemplaires de son recueil.
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