25 avril 2024
La clientèle à faible revenu pourra s’offrir des services des entreprises d’économie sociale en soutien à domicile grâce aux sommes supplémentaires qui seront versées par le gouvernement du Québec. Ce geste est un pas dans la bonne direction pour le directeur de l’Agence pour vivre chez soi, Pierre Tremblay.
Grâce aux montants alloués, le gouvernement rattrape en partie le retard, cumulé en raison de l’inflation. «La bonne nouvelle vient surtout du fait que cette fois-là, le gouvernement ne semble pas financer cette hausse avec des coupures dans d’autres montants qu’il allouait à l’Agence pour vivre chez soi, constate M. Tremblay. Même s’il n’y a que la moitié du chemin de fait pour une pleine indexation du programme, c’est la première année en huit ans que nous avançons.»
Ainsi, les gens à faible revenu de plus de 70 ans ne paieront pas plus que 6,50 $ l’heure en incluant la subvention indexée et le crédit d’impôt remboursable et ce, malgré les augmentations du coût des services. Ce tarif est près de l’inflation pour cette clientèle qui devait payer un tarif de 4 $ l’heure en 1999. Les personnes âgées qui pourront bénéficier de ce tarif n’ont pas les moyens de payer davantage parce qu’elles ne reçoivent pas de pension de vieillesse ni de supplément de revenu garanti.
Ajoutons que le tarif horaire est fixé à 8,40 l’heure pour les aînés âgés de 70 ans et plus, qui vivent avec des revenus annuels de 20 000 $. «Il s’agit d’un tarif fort acceptable pour recevoir des services de qualité effectués par du personnel compétent», poursuit le directeur.
Toutefois, les montants supplémentaires ne sont pas la panacée et ne règleront pas tous les problèmes. «Il reste le dossier de la ruralité et de la clientèle en plus grande perte d’autonomie qui requiert de nombreuses visites par semaine», mentionne M. Tremblay. Cette dernière n’est pas suffisamment financée pour les services de repas en comparaison avec la clientèle qui demande que quelques heures d’entretien ménager par mois.»
