'Le ciel nous est tombé sur la tête'

Claude Turcotte, président du Syndicat des travailleurs du papier de Clermont est soulagé qu’aucun travailleur n’ait été blessé lors de l’effondrement d’une partie du toit de l’usine de Clermont samedi soir. De mémoire, il se souvient d’un événement semblable survenu dans les provinces maritimes, mais sans plus. ‘Que personne n’ait été blessé, c’est la bonne nouvelle dans l’incident. Le ciel nous est tombé sur la tête, c’est le cas de le dire.’

Les travailleurs sur place samedi soir lors de l’incident ont reçu de support psychologique et ont été rencontrés par la direction. ‘Selon les mécanismes en place, nos travailleurs ont eu droit aux services adéquats dans ce genre de situation’, d’ajouter M. Turcotte. Si les travailleurs se portent bien, l’inquiétude est tout de même palpable. « Nos travailleurs sont soulagés que personne n’ait été blessée. L’ambiance est bonne, mais nos gens sont inquiets. Notre rôle est de les rassurer dans la mesure du possible et ce, tout au long du processus en cours.» Selon les premières estimations, une centaine de travailleurs pourraient être touché par l’arrêt temporaire de la machine 4.

« Évidemment, pour l’usine, ce n’est (l’effondrement) pas une bonne nouvelle. À Clermont, on s’est toujours retrousser les manches et nous voulons nous assurer que l’usine reste le plus compétitive possible. La direction me disait lundi matin qu’elle fait tout pour repartir la machine #4 le plus vite possible. Il nous reste à savoir comment la situation actuelle va toucher le personnel » d’exposer M. Turcotte, disant resté vigilent sur la suite des choses. ‘On suit la situation au jour le jour’.

Deux jous après l’effondrement d’une partie du toit de l’usine de Clermont, la compagnie en est toujours à évaluer les dégâts et s’assurer de la sécurité des lieux avant de procéder au nettoyage.