Le palais impérial Hofburg, résidence des Habsbourg.
Je suis présentement à Vienne, en Autriche, dans le cadre d’un reportage consacré à une journée dans la vie de l’accordéoniste Suzie Gagnon du Cirque du Soleil qui entreprend, le vendredi 10 février, une tournée européenne du spectacle Corteo qui a déjà passé le cap des 1000 représentations à San Diego, aux États-Unis, des 1500 représentations à Nagoya, au Japon, et le cap des 2000 représentations à Kazan, en Russie.
J’ai pris l’avion à l’aéroport Trudeau, à Montréal, samedi en soirée, en compagnie de ma conjointe Marie Lapointe et nous sommes arrivés à Vienne le dimanche matin. Suzie nous attendait à la porte d’entrée de l’aéroport viennoise, avec un grand sourire illuminant son beau visage.
La fatigue et le décalage horaire ont eu raison de nous et la première journée fut consacrée principalement à se familiariser avec notre environnement immédiat (hôtel) et une courte visite du centre-ville de Vienne, capitale de la république fédérale d’Autriche.
La facade de l’hôtel de ville Neues Rathaus.
La ville, riche en histoire, en culture et en arts, est coupée en deux par le célèbre canal du Danube. Elle compte environ 1,6 million d’habitants et se positionne au cœur de l’Europe central.
La langue parlée du pays est l’allemand mais les Viennois, habitués aux autres cultures et nombreux visiteurs étrangers, peuvent aisément nous guider dans un anglais avec un excellent accent.
Depuis notre arrivée, la température ressemble à celle du printemps québécois avec un soleil radieux et une chaleur dépassant les 10 degrés Celsius.
Hier (lundi), Marie, Suzie et moi sommes allés rencontrer Adrien Gonzalez, en charge des communications et attaché de presse pour le Cirque du Soleil afin de planifier mon accréditation au sein de la troupe lors de l’avant-première du spectacle Corteo qui sera présenté, demain soir (mercredi), sous le grand chapiteau qui a été érigé au cœur de Vienne, à proximité du Danube.
Chose à noter, quatre drapeaux flottent joyeusement au vent au-dessus de l’immense tente: ceux du Québec, du Canada, de l’Autriche et celui du Cirque du Soleil.
J’ai la permission de photographier Suzie et son groupe de musiciens qui sera en répétition, ce soir, aux alentours de 18h45 jusqu’à 22 h.
Mercredi, départ de l’hôtel vers 14 h, destination le chapiteau du Cirque du Soleil. J’aurai le droit de suivre la Charlevoisienne dans sa loge et en coulisse et je tenterai de prendre quelques clichés de Suzie en compagnie d’autres artistes de la troupe, si la chance me sourit.
Il paraît que l’œil de l’objectif du photographe n’est pas toujours le bienvenu dans les «entrailles» du cirque, sanctuaire cloîtré où se côtoient les meilleurs artistes et musiciens de la planète.
Je devrai vivre avec une foule de restrictions, le jour de l’avant-première. Aucune photo n’est autorisée le soir de la grande première.
En revanche, ma présence aux côtés de Suzie joue un peu en notre faveur puisque nous sommes originaires de la même région et que nous avons prouvé que j’avais traversé l’Océan atlantique pour un reportage de quatre pages dans L’Hebdo Charlevoisien dès mon retour à la maison.
Suzie est aujourd’hui une grande personnalité au sein de la troupe du Cirque du Soleil. Elle faisait partie de la représentation d’Alegria avant d’entamer une seconde carrière comme accordéoniste dans le spectacle Corteo, qui signifie «cortège» en italien. Tout le monde la connaît et tout le monde s’empresse de lui donner un bisou en arrivant sur les lieux du travail. Elle brille littéralement parmi les autres artistes, un véritable rayon de «soleil».
Lors de l’avant-première de Corteo, une trentaine de photographes européens seront sur place pour immortaliser quelques images du spectacle. M. Gonzalez me permet de me placer avec les caméras de télévision afin que je puisse jouir d’une vue d’ensemble de la grande scène et sur Suzie qui performera sur une petite scène réservée aux musiciens de la soirée.
Bref, je suis immergé dans un autre univers. La barrière des langues n’est pas problématique, surtout en compagnie de Suzie Gagnon qui parle sept langues. Il fait beau, la bouffe est divine et les gens sont gentils.
L’intérieur de la cathédrale Stephansdom, riche en oeuvres d’art gothiques et Renaissance.
Un merci spécial à tous mes partenaires financiers (cartes d’affaires) qui vont me permettre de réaliser un cahier spécial de quatre pages couleurs dans une prochaine édition de L’Hebdo Charlevoisien.
Un merci spécial à mon éditeur Charles Warren et à mon directeur de l’information Sylvain Desmeules qui m’ont facilité la tâche afin que je puisse me rendre à Vienne pour réaliser ce reportage unique dans la vie d’un photographe-journaliste.
Un bonjour spécial également à Noël Tremblay, mon vieux pote photographe, alias Christmas. La ville de Vienne est fabuleuse et nous n’avons pas assez de nos deux yeux et de plusieurs objectifs photo pour tout voir d’un seul coup d’œil. Tous les aspects de la vie culturelle, artistique, historique et architecturale méritent d’être immortalisés dans la boîte noire.
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