Le carrefour culturel a inauguré samedi dernier 3 expositions dont les thèmes flirtent avec l’hiver. Entre les photos de Mélanie Simard et les Santons de Bernard Boivin, La Guerre des Tuques, 25 ans plus tard, rappelle comment Charlevoix et la saison froide font bon ménage.
Charlevoix en passion, c’est le parcours photographique de la jeune Mélanie Simard. Celle-ci a découvert la photo pour nourrir ses autres projets créatifs, notamment la peinture, puis s’est découvert une véritable passion pour ce médium. « J’ai appris par essai et erreur, mais j’aime beaucoup la photo. Pour ma première exposition, j’ai sélectionné mes coups de cœur », explique-t-elle.
Dans la salle voisine, 130 petites figurines prennent la pose. Quelques crèches rappellent que les santons, ou petits saints, étaient d’abord destinés à représenter la nativité. Bernard Boivin, santoniste depuis maintenant 26 ans, se rappelle les débuts modestes de son entreprise. « Jamais je n’aurais cru que ça irait aussi loin », s’étonne celui dont les Santons voyagent partout à travers le monde. Certains ont même été exposés au Vatican. «Je fais partie d’une association de santonistes. Il y a de véritables passionnés des Santons partout à travers le monde. Moi, je voyage juste en restant derrière le comptoir de ma boutique! » rigole le sympathique artisan qui compte maintenant sur une équipe pour réaliser et peindre à la main les figurines d’argile qui prennent aussi la forme de personnages légendaires ou de gens de métiers traditionnels.
Au sous-sol de l’établissement, un étrange fort de carton accueille les visiteurs. Cette exposition des Rendez-vous du Cinéma Québécois souligne les 25 ans de la Guerre des Tuques, célébrés en 2009. Film culte, on se rappelera que celui-ci avait été tourné ici même, dans Charlevoix. Petits et grands prendront plaisir à revoir les visages familiers et à en lire les répliques désormais célèbres.
A)Bernard Boivin et ses Santons, une histoire d’amour!
B)Mélanie Simard.
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