On connaît les grandes lignes de l’histoire des « voitures d’eau », qui ont fait les beaux jours du Saint-Laurent et de nos chantiers maritimes. Mais que savons-nous réellement des goélettes et du rôle qu’elles ont joué dans nos vies ?
C’est notamment pour répondre à cette question qu’Alain Boucher a écrit « Voitures d’eau – Les goélettes du Saint-Laurent ». Fraîchement publié aux Éditions Trois-Pistoles, le livre dresse un portrait complet de ces bateaux qui fascinent encore et qui font partie de l’identité du Québec maritime.
« À moteur ou à voiles ? Combien de mâts, quelles voiles ? À la pêche ou au transport ? À Gaspé ou à Montréal ? Grandes ? Petites ? Toujours en mer ? Alain Boucher nous invite à bord de cette embarcation qui a connu longue et belle carrière, capable de s’adapter aux conditions les plus imprévues et les plus capricieuses du « chemin qui marche », se montrant bonne marcheuse même par vent devant », révèle la maison d’édition.
L’ouvrage de 176 pages, dans lequel Charlevoix occupe une place prédominante, propose un voyage sur le fleuve de l’histoire, tout en s’attardant sur les caractéristiques qui font des « voitures d’eau » le navire le plus représentatif du patrimoine maritime québécois. « Mon souhait premier est d’informer les gens sur ce qu’est une goélette, afin qu’ils puissent la reconnaître », explique l’auteur. Abondamment illustré par des photographies, des croquis, des dessins et des reproductions de cartes, « Voitures d’eau – Les goélettes du Saint-Laurent » est un outil de vulgarisation essentiel pour la mémoire et le savoir. « J’ai vu les derniers jours des caboteurs ici, dans Charlevoix. Je veux faire en sorte que leur existence s’inscrive dans la mémoire collective ». Il entend en effet mener à bon port cette mission, en s’inspirant à grandes bolées d’air salin du courage de ces marins d’hier, manœuvrant la voilure par tous les temps.
Alain Boucher est ethnologue, muséologue et rédacteur professionnel. Observateur curieux et touche-à-tout, il est passionné par le milieu maritime depuis sa tendre enfance : « Je suis en quelque sorte « tombé dans l’eau » à Saint-Joseph-de-la-Rive, où j’ai grandi. Depuis, je m’intéresse à ce qui se passe sur l’eau, c’est un monde tellement riche ! » Et pourquoi cet amour pour la goélette ? « Parce que c’est un bateau magnifique ! Tellement élégant, comme un oiseau qui déploie ses ailes… Il n’est pas difficile à aimer ! » conclut-il les yeux brillants.
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