Un projet de 15 millions $, financé en trois parties égales par le privé, Ottawa et Québec, la création de 34 emplois, un budget annuel de 1,1 million $ et une fréquentation anticipée de 46 000 personnes par année, telles sont les grandes lignes du plan d’affaire de l’Institut Hubert-Reeves, présenté à une trentaine de gens d’affaires de Charlevoix.
«Nous voulions lancer cette campagne dans Charlevoix, c’est un projet qui lui appartient», a d’abord dut le président du conseil d’administration, Serge Genest. Le président du comité de financement dans Charlevoix, Gilles Jean, parle pour sa part d’un projet «dont on ne pourrait passer à côté».
La construction du bâtiment coûterait 10 millions $. Un musée de la terre (2,5 millions $), un parc géologique (140 000 $), un fonds de recherche (2 millions $) et des locaux administratifs (310 000 $) constituent l’essentiel du projet.
«Notre campagne de financement durera les trois prochaines années. On projette des travaux en 2011, mais ce sera difficile. On a dû faire un plan d’affaires, qui était nécessaire pour frapper aux portes autant au privé qu’au public, ça a causé du retard et il est plus réaliste de parler de 2012», confiait M. Genest. La mise en service demeure mai 2013.
«C’est un projet dédié aux savoirs scientifiques en corrélation avec le développement durable. Ce n’est pas un projet uniquement de construction (à Saint-Joseph-de-la-Rive), nous allons aussi organiser des activités», continuait M. Genest, parlant même de l’organisation l’an prochain du Symposium international de l’énergie nucléaire.
Il en coûterait 15 $ pour entrer au Musée de la Terre. Les projections d’achalandage font état de 32 000 touristes, 9000 étudiants, 3000 excursionnistes et résidents locaux ainsi que 2000 touristes dédiés.
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