Marcher pour l’amélioration des conditions des femmes

15 octobre 2010
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Environ une cinquantaine de personnes ont marché dans les rues de La Malbaie et plus de 80 à Baie-Saint-Paul mercredi pour appuyer la Marche mondiale des femmes. Les marcheuses et quelques marcheurs souhaitent que les conditions des femmes s’améliorent dans le monde et plus particulièrement au Québec, où il y a encore du chemin à faire.

Cinq revendications québécoises sont nées d’une consultation populaire. À titre d’exemple les femmes souhaitent la fin de la privatisation des services publics. Elles demandent aussi d’ajouter une loi en pratique publicitaire pour éviter de favoriser l’hypersexualisation des adolescentes. Le retour du cours d’éducation sexuelle dans une perspective égalitaire fait aussi partie de leurs revendications tout comme l’interdiction de recrutement militaire dans les écoles et le retrait des troupes en Afghanistan.

Les participants à la marche ont emprunté la rue Saint-Étienne, le boulevard Kane pour revenir par le boulevard de Comporté durant l’heure du midi. Ils ont rencontré trois statues vivantes qui ont su démontrer les différents problèmes que certaines femmes vivent. À Baie-Saint-Paul et à La Malbaie, le rassemblement s’est fait à l’aubépine plantée lors de la Marche de l’an 2000.

La statue vivante Stéphanie Rochefort exprime bien le choix que les adolescentes ont à faire entre rester au naturel ou suivre les images projetées par les magazines.

Au rythme du djimbe, les participantes de Baie-Saint-Paul ont manifesté par des slogans et des discours leur support aux femmes d’ici et d’ailleurs. «Nous avons fait signer une banderole aux couleurs de la Marche par plus de 300 personnes, a mentionné l’organisatrice

Lilianne Valiquette

, animatrice au Centre des femmes de Charlevoix. Cette banderole fera partie du défilé au rassemblement des femmes à Rimouski».

 Environ 80 personnes se sont rassemblées à Baie-Saint-Paul pour la marche régionale 2010.

Pour Martine Tremblay, qui a marché à La Malbaie, c’est important de revendiquer les droits des femmes. «La richesse devrait être mieux partagée. Je souhaite aussi que les rapports soient égalitaires et que les femmes aient de meilleurs salaires et de meilleures conditions.»

L’enseignante au CECC, Jessica Crossan abonde dans le même sens. «C’est important d’être solidaires envers les femmes de partout dans le monde pas seulement dans Charlevoix. Il y a encore des problématiques qui touchent les femmes. Elles sont encore les plus pauvres même au Québec. La violence est aussi un problème important. La paix et la démilitarisation font partie d’une des cinq revendications de la marche mondiale», a-t-elle fait savoir.

Le député de Montmorency-Charlevoix-Haute-Côte-Nord, Michel Guimond, a aussi pris part à la marche, organisée par le centre Femmes aux Plurielles. Soulignons en terminant qu’une quarantaine de Charlevoisiennes participeront au rassemblement national qui se tiendra dimanche à Rimouski.

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