Résorber un déficit de 33 000 $ sur un budget annuel de 150 000 $, c’est la commande qui attend la Chambre de commerce de Charlevoix.
La directrice générale, Ysabelle Lusignant, ne s’est pas cachée pour dire que la situation était inacceptable. «J’ai été engagé pour rétablir la situation. Si les membres participent aux activités, on y arrivera», assure-t-elle. Le déficit est aux livres de l’année financière qui se terminait le 31 mars 2010. «Après six mois, la Chambre est en surplus. On a vraiment donné un coup de barre aux finances», précise-t-elle.
Mais comment a-t-on pu contracter pareille date ? L’installation du système IP a été une erreur. «Nous avons été mal conseillés sur le sujet. Ça c’est 10 000 $», énumère Mme Lusignant, qui rappelle, sans porter d’accusation, qu’elle a hérité de la situation. C’est aussi l’année où on a choisi d’affecter les mauvaises créances : 11 363 $, dont certaines remontaient à 2005.
En ouvrant les livres, on constate que certaines activités ont coûté plus cher sans rapporter plus. Le gala méritas a coûté 6 000 $ de plus, mais a rapporté 2000 $ de moins. Les diverses activités ont rapporté le même montant, mais ont coûté plus de 3000 $ supplémentaires. Enfin, le membership a procuré 6000 $ de moins alors que l’administration générale a subi une hausse de 4000 $.
«C’est sur que sur un budget de 150 000 $, éponger 33 000 $, c’est plusieurs années », admet Mme Lusignant, mais l’objectif est de faire davantage d’activités tout en resserrant les dépenses, comme par exemple, en éliminant le bureau de Baie-Saint-Paul au profit d’un pied à terre.
Reste le membership, qui a chuté sous la barre des 250. «On veut travailler sur un passeport des membres, qui apporterait des rabais. J’essaie de faire en sorte que ceux qui ne sont pas membres passent à côté de quelque chose. Après tout, on vit de l’adhésion des membres», termine-t-elle, souhaitant que la crédibilité de l’organisme ne soit pas entachée par ce bilan.
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