Deux huskys sèment la peur

16 septembre 2010
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Le 12 septembre, le propriétaire d’une terre à l’Isle-aux-Coudres a découvert deux de ses chèvres mortes, tuées par deux chiens huskys, encore présents et qui veillaient sur leurs proies.

 

Si Jean-Claude Perron a raconté cette histoire, c’est pour sensibiliser la population sur la responsabilité des propriétaires de chiens et sur la mise en application de la réglementation sur les chiens errants. «Imaginez s’il avait fallu qu’ils s’attaquent à un enfant, nous aurions eu un vrai drame sur les bras», disait-il.

 

Sa fille, Marie-Noëlle, croit que «la sensibilisation de la population, des autorités  et des propriétaires à sécuriser leurs animaux qui peuvent être dangereux devrait être une priorité». Le carnage a été constaté à 6 h du matin, mais après une plainte à la Sureté du Québec, des appels à la municipalité et à la Société protectrice des animaux, ce n’est qu’à 16h30 qu’on a récupéré les deux bêtes.

 

«Les chiens sont restés couchés sur leur proie toute la journée et ils ont prit l’enclos de nos chèvres pour maison. Courageusement nos avons réussi à faire sortir les deux chèvres qui restaient en vie, raconte Mme Perron. Tous ce que nous voulions c’est de sauver les chèvres et remettre les chiens à des professionnels qui sauront agir avec le comportement si agressif de ces chiens à en faire pitié».

 

«La plus part des municipalités ont des règlements d’animaux errants, mais on se rend compte que l’application de ces règlements laisse à désirer dans certains cas. Il faut vivre un évènement semblable pour être en mesure de s’apercevoir que bien des gens ont une facilité à se déresponsabiliser et ne se préoccupent pas des conséquences à laisser des animaux en liberté», a constaté Jean-Claude Perron, obligé d’accueillir les gens venus constater de visu le carnage.

 

«Avec la négligence de certains, ça ne sera plus jamais comment avant. On reste marqué de cette image et les animaux qui restent demeurent traumatisés», termine Mme Perron.

 

La famille Perron refuse d’identifier son propriétaire, mais il a été permis de vérifier qu’il demeure près de l’école, laquelle aurait même déposé une plainte en juin dernier.

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