Le ministre Bolduc promet de reconstruire
C’est ce qu’a promis le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, de passage dans Charlevoix, après s’être engagé «au maintien des services à la population. On veut vraiment offrir tous les services à Baie-Saint-Paul. C’est pourquoi on prend de 6 à 12 mois pour le faire. Et après, on pensera à des installations modernes et neuves. On assure les gens qu’à la fin du processus, c’est-à-dire d’ici de trois à cinq ans, les installations seront permanentes et à Baie-Saint-Paul», a dit le ministre.
À ses côtés, la député de Charlevoix et chef de l’opposition Pauline Marois. «Comme représentante de la population de Charlevoix, ma première préoccupation, c’est que dans cette situation exceptionnelle, les citoyens puissent être rassurées et puissent compter sur notre solidarité, sur la solidarité de tous les décideurs y compris celle du ministre de la Santé et des services sociaux et du député de Charlevoix», a-t-elle dit, ajoutant que dans ce contexte, il n’avait rien «d’étonnant» à se retrouver à ses côtés.
Mme Marois a fait de la «la continuité et l’accessibilité aux soins de santé à court, moyen et long terme» sa priorité, promettant du coup d’avoir le ministre Bolduc à l’œil.
Visiblement sous le choc, le maire Jean Fortin a insisté sur la nécessité «d’avoir un engagement rapide du gouvernement sur la construction d’un nouvel hôpital à Baie-Saint-Paul». Il veut aussi un mécanisme de communication pour garantir des services transitoires de qualité.
«Nous sommes très peinées pour la population de Baie-Saint-Paul et de Charlevoix», tel est le commentaire d’une religieuse des Petites Franciscaines de Marie. C’est cette communauté qui a construit ce bâtiment en 1926. La Maison Saint-Joseph logeait alors les «malades mentaux», venus de partout au Québec. On a ajouté en 1958 deux ailes à ce qui était devenu l’hôpital Sainte-Anne. Les sœurs ont pris soins jusqu’à 1500 malades dans cet établissement, avant que s’amorce la fameuse désinstitutionnalisation dans les années 60. En 1973, les sœurs cèdent la gestion de l’hôpital à l’état.
Le maire Jean Fortin a exigé la construction d’un hôpital devant la député Pauline Marois, le ministre Yves Bolduc, le directeur général de l’hôpital, Guy Thibodeau, et sa présidente, Diane Mailloux
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.