Un mouvement a été enclenché dans le cadre du 75e anniversaire de la ville de Clermont afin de reconnaître la montagne de la croix comme site patrimonial et l’imposante structure de 50 pieds de hauteur comme monument historique.
Construite au milieu des années 1940 sur une montagne de 800 pieds, la croix de Clermont domine la vallée de la Rivière-Malbaie et met en valeur la municipalité, l’usine de papier, le Parcours des berges et l’arrière-pays de Charlevoix.
Le site se veut aussi un attrait touristique incontournable en plus de sa dimension religieuse et historique, endroit qui fait le délice des chasseurs d’images ou des amateurs de pique-nique.
Jean Tremblay, instigateur du projet, croit que le moment est propice en marge des fêtes entourant le 75e anniversaire de reconnaître officiellement la montagne de la croix comme site patrimonial et monument historique :
«La croix de Clermont est un véritable chef-d’œuvre architectural, une pièce de collection unique à ciel ouvert qui a été fabriquée et léguée au milieu des années 1940 par les ouvriers de l’usine Donohue de l’époque qui ont travaillé manuellement, sous le signe du bénévolat. Elle domine la vallée et le soir, s’illumine grâce à l’œil magique des trois couleurs classiques», fait observer M. Tremblay.
Un premier document a été présenté, en décembre 2009, par Jean Tremblay au conseil municipal et au comité culturel du milieu ainsi qu’à
Catherine Gagnon
, agente de développement culturel du CLD de Charlevoix-Est, et à Caroline Dion de la MRC de Charlevoix-Est.
Le projet a déjà reçu l’appui du club de l’Âge d’or, du conseil de la Fabrique et de la Garde paroissiale de Clermont ainsi que du député fédéral Michel Guimond : «Les élus municipaux m’ont avisé qu’ils ne fermaient pas la porte à mon projet, à la condition qu’un dossier plus étoffé soit complété afin que l’idée puisse se concrétiser dans son ensemble en 2010 ou en 2011», espère-t-il.
Si le projet voit le jour, la montagne et l’imposante structure en métal seront à jamais protégées et mises en valeur grâce aux instances gouvernementales et municipales en vue de son développement futur :
«La montagne de la croix demeure un enrichissement pour toute notre communauté, un livre d’histoire qui mérite d’être reconnu», lance M. Tremblay, en guise de conclusion.
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