Les pressions politiques pour qu’Hydro-Québec s’approvisionne au Québec ont aidé les travailleurs à conclure une entente. C’est ce que croit le syndicat des 70 travailleurs salariés de l’usine de La Malbaie, qui ont signé le 18 juin un nouveau contrat de travail.
Une pétition de quelque 7000 signatures a été déposée en février dernier à l’Assemblée nationale, réclamant qu’Hydro-Québec s’approvisionne en câbles au Québec. Le texte de la pétition a fait l’objet d’une motion adoptée à l’unanimité par les députés.
«Il y a eu des concessions de part et d’autre. Mais il était important de préserver les emplois dans la région, d’autant plus qu’on a vu Nexans à Québec fermer ses portes il y a deux ans et que Prysmian a annoncé la fermeture de son usine de Saint-Jean-sur-Richelieu. À La Malbaie, on a senti que les pressions exercées sur le gouvernement et Hydro-Québec ont influencé la compagnie qui envisageait de concentrer sa production à l’extérieur du Québec», fait valoir le représentant syndical Stéphane Néron.
De manière générale, l’employeur a reculé sur les compressions de l’ordre de 20 % exigées depuis près d’un an alors que les syndiqués acceptent le maintien des conditions de travail actuelles. Notons que 33 des 53 (62 %) travailleurs présents ont voté en faveur de l’entente.
Le contrat de travail ratifié par les membres de la section locale 6591 des Métallos prévoit un gel des salaires de trois ans (dont la première année est déjà écoulée) suivi d’une hausse de 2 % pour la quatrième année. Les travailleurs ont consenti à une diminution du montant alloué pour les vacances. Un nouveau régime de retraite à cotisations déterminées remplacera graduellement le régime à prestations déterminées.
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