Vocation internationale pour le Musée maritime de Charlevoix

21 mai 2010
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Avec la Marie-Clarisse, qui est devient un navire-école, le Musée maritime de Charlevoix souhaite monter la prochaine marche vers le niveau international. Plusieurs projets  en branle, dont celui de forêt marine et l’Institut Hubert Reeves, qui devrait être construit dans un horizon de trois ans.

 

Le Musée maritime est le seul au Canada qui est propriétaire d’une goélette de la grosseur de celle de Saint-André. «Les deux dernières goélettes sont ici, a fait savoir le président du conseil d’administration du Musée maritime de Charlevoix, Yvan Desgagnés. C’est rare les musées maritimes qui ont des goélettes de la qualité de celle de la Marie-Clarisse.»

 

 Guy Duchesne et le capitaine Claude Chiasson

La Marie-Clarisse a été construite à Shelburne en Nouvelle-Écosse par James Harding en 1923. Jusqu’en 1942, la goélette brave les mers de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse où elle est utilisée pour la pêche. En 1983, la famille Dufour s’en est portée acquéreur afin d’assurer la promotion du Manoir Richelieu de Pointe-au-Pic et de l’Hôtel Tadoussac. Elle est devenue la propriété du Musée maritime de Charlevoix en 2005.

 

Rappelons que le Musée a donné le terrain où sera situé le futur Institut Hubert Reeves (INR), un projet évalué à 15 millions $. L’INR souhaite faire de ce musée une référence internationale en ce qui a trait à l’impact météoritique et l’histoire de la terre. Le président de l’INR, Serge Genest, souhaite que la première pelletée de terre soit faite au printemps ou à l’été 2011 pour une ouverture en 2013.

 

 

L’autre initiative concerne la recherche forestière en partenariat avec l’Université Laval, qui est débuté depuis deux ans. Le Musée souhaite la mise sur pied du projet de forêt marine, lieu dans lequel il vise la reconstruction primitive des essences de bois utilisées à l’époque pour la construction des bateaux dans la région avant la période industrielle.

 

Un sentier pédestre sera aussi dessiné au milieu de la forêt marine avec des visites guidées afin que les touristes se familiarisent avec les essences utilisées dans la construction navale, soit le bois dur en chêne, en merisier et en érable pour les parties du navire qui étaient immergées et le bois souple tel le cèdre, le cyprès et le pin pour les pièces ornant l’extérieur du bateau.

 

 

«Tous les éléments seront démarrés dans trois ans, a mentionné le directeur général du Musée maritime de Charlevoix, Guy Duchesne. Les visiteurs pourront demeurer trois ou quatre jours à Saint-Joseph-de-la-Rive afin de visiter tous ses attraits incluant le Musée maritime de Charlevoix et une randonnée à vélo à l’Isle-aux-Coudres par exemple. Ils n’auront même pas besoin de leur voiture pour traverser à l’Isle vu que le traversier est tout près. Les auberges pourront développer des forfaits de quatre à cinq jours».

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