La Marie-Clarisse renoue avec la mer
La Marie-Clarisse, goélette ambassadrice du Musée maritime de Charlevoix et de la région, deviendra un navire-école dès le mois de juin. Ce projet mis en place par le musée vise à motiver les jeunes à poursuivre leurs études et leur développement en leur apprenant à vivre en mer. Un total de 36 jeunes de la Commission scolaire des Premières Seigneuries effectueront un stage de 12 jours, du 24 juin au 24 août.
La cuisine
D’autres commissions scolaires s’associeront au projet, celle de Charlevoix devrait y prendre part durant l’été 2011 «Ce projet est très important pour nous, a souligné le président du conseil d’administration du Musée maritime Yvan Desgagnés. Autrement, il aurait fallu se départir de la Marie-Clarisse ou laisser la goélette en cale sèche où elle aurait été dépeinte en raison du soleil. Sans l’aide de la Fondation Rose des vents, nous n’aurions pas pu faire ce projet, qui a une dimension spéciale pour le musée puisqu’il lui permettra de percer au niveau international» (voir autre texte).
Le dortoir
Le Musée maritime de Charlevoix a reçu une subvention du gouvernement du Québec de 150 000 $, qui a assuré un financement pour une période de trois ans. Il a aussi bénéficié d’une contribution financière substantielle du mécène Fernand Desgagnés via la fondation Rose des vents, dont 50 000 $ ont été attribués spécifiquement au navire-école. À l’origine, l’idée du projet vient de Jean-Pierre-Nadeau et Anick Dumas, qui seront les instructeurs durant les stages.
Près d’une quarantaine de jeunes participeront à un stage d’initiation à la voile traditionnelle. Ils apprendront d’abord les parties essentielles du bateau ainsi que le nom et la fonction de chacun des cordages. Ils prendront part aussi aux réglages des voiles, aux virements de bord en plus des manoeuvres d’accostage et d’ancrage. Grâce à cette expérience unique au Québec, les stagiaires vivront en groupe dans un espace restreint en respectant l’individualité de chacun. Ils devront faire preuve d’une grande discipline personnelle.
Cette initiative a nécessité deux mois de préparation pour six travailleurs afin que la goélette soit fonctionnelle pour accueillir six jeunes en même temps en plus des membres de l’équipage. «Au départ, la goélette était supposé servir au président de Loto-Québec (Alain Cousineau) et au premier ministre Jean Charest, a poursuivi M. Desgagnés. Nous avons parlé de notre projet avec le premier ministre et il a embarqué puisque la goélette est un bien culturel du Québec. Nous avons dû refaire la structure afin d’installer des cabines pour les élèves.»
La salle des machines
Le port d’attache du navire-école sera à Tadoussac. Les jeunes, âgés de 16 à 20 ans, feront d’abord un séjour de trois jours au Musée maritime de Charlevoix. Ils seront sensibilisés aux métiers et aux traditions reliées au patrimoine maritime. «Nous leur offrons une formation préliminaire afin de les préparer à leur stage en mer, a précisé le directeur général du Musée maritime de Charlevoix, Guy Duchesne. En plus de la persévérance scolaire, nous poursuivons comme objectif de sensibiliser les jeunes aux différents métiers de la mer qui sont très vastes».
Durant leur stage, les jeunes pourront faire des escales à Tadoussac, à Matane, à Baie-Comeau, à Sept-Îles, à Rivière-au-Renard et à Gaspé. À la fin de leur séjour, ils recevront une attestation dûment signée par le capitaine Claude Chiasson, qui reconnaîtra leur stage et leur temps en mer.
Mentionnons également que deux étudiants du Centre de formation professionnelle de Fierbourg effectueront un stage de trois semaines avec le chef cuisinier Gilles Gagnon, qui est aussi enseignant à l’Académie hôtelière de Charlevoix. Le coût pour les participants s’élève à 700 $ incluant l’hébergement et la nourriture.
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