Divin défi: portes ouvertes sur la France!

Par Emelie Bernier 4 mai 2010 Initiative de journalisme local
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La 3e édition du DiVin Défi ouvrira toutes grandes les portes de la France aux deux récipiendaires des premiers prix, Vincent Leroux et Andréanne Hébert-Haché. En plus de se mériter chacun un stage dans un établissement réputé de l’Hexagone, ceux-ci accompagneront l’équipe du DiVin Défi à Châtillon-sur-Chalaronne pour la première édition du concours en sol français.

 

 Vincent Leroux est promis à une longue carrière en restauration.

 

Les épreuves qui se sont tenues le vendredi 30 avril ont été déterminantes dans le choix des gagnants. La lutte a été chaude, mais la palme est allée aux aspirants sommeliers les plus polyvalents, comme l’explique Martin Dubé, président du jury. « Au niveau de la moyenne générale obtenue par les candidats, la 3e année est la meilleure. Je pense que la renommée du concours pousse les gens à mieux se préparer. C’est une compétition de polyvalence et c’est ce qui a été privilégié», explique M. Dubé.

 

Andréanne s’entretient avec le gagnant de l’an dernier Kler-Yann Bouteiller.

 

Pour la gagnante dans la catégorie ASP (Attestation de spécialisation professionnelle en sommellerie), la victoire ouvre les portes de la somptueuse cave du restaurant Georges Blanc pour un stage de deux semaines auprès de Fabrice Sommier, sacré meilleur ouvrier de France et maître sommelier de l’Union de la sommellerie française. M. Sommier présidera d’ailleurs le jury du DiVin Défi en France. « C’est inespéré. J’ai étudié très fort, mais je ne savais pas si j’étais bien préparée car je connaissais peu le concours », explique Andréanne Hébert-Haché. Elle qui est venue à la restauration un peu par hasard est maintenant persuadée que cette voie est la sienne. « J’ai commencé chez Da Giovanni comme préposée au take out! », rigole-t-elle, à peine remise de ses émotions. La jeune fille, qui étudie à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, s’intéresse tant à la sommellerie qu’à l’oenologie et à la viticulture. « J’aimerais bien produire du vin, pourquoi  pas? »

 

Pour Vincent Leroux, gagnant dans la catégorie Diplôme d’études professionnelles (Service de la restauration), l’euphorie était aussi au rendez-vous. « Je suis vraiment très content. Il y a un an, je ne savais même pas ce qu’était un cépage! J’ai toujours eu de l’entregent, la restauration est un domaine fait sur mesure pour moi! », croit le jeune Franco-Ontarien qui étudie à l’école d’hôtellerie de la Capitale. En plus de participer hors-concours aux épreuves du DiVin Défi, les 25 et 26 juin à Châtillon-sur-Chalaronne avec Andréanne, Vincent Leroux se mérite un stage de deux semaines au restaurant La Table bagésienne du chef-propriétaire Frédéric Martin.

Le jury a eu fort à faire en délibérations

 

Martin Dubé agira quant à lui à titre de juré invité en France. « L’idée n’est pas de copier-coller l’édition québécoise, mais de l’adapter à la France. C’est pour ça que les jeunes gagnants d’ici devront participer hors-concours et que les épreuves seront différentes. Le programme d’études n’est pas le même, mais nous avons préparé la compétition pour la France. C’est extraordinaire que les Français acceptent que des Québécois aillent les juger sur leur propre terrain », s’enthousiasme-t-il, un sourire dans la voix.          

L’édition de cette année n’a pu compter sur aucun participant de Charlevoix.

 

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