Éloge de la diversité au Domaine Forget

Par Emelie Bernier 27 avril 2010
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Le retour d’amis fidèles, comme Pahud, Tharaud ou Rabbath. De la visite rare et prestigieuse, comme Matthias Goern, Éric Le Sage ou Menahem Pressler. De grands anniversaires, ceux de Chopin, de Schumann, mais aussi de Django Reinhardt. De la musique ancienne mâtinée de chants corses et de rythmes sud-américains. De la musique moderne. De la danse contemporaine. Éclectique, le Festival international du Domaine Forget? Certes et c’est tant mieux!

 

Le lancement de la programmation du Festival international du Domaine Forget est l’occasion, pour le directeur artistique Guy Carmichael, de déballer un gigantesque cadeau à partager avec tous les mélomanes et les amoureux de la musique et des arts de la scène. Cette année ne fait pas exception. « C’est un travail de longue haleine. On commence par quelques incontournables, les anniversaires, les artistes présents à l’Académie. Puis se greffent, petit à petit, les événements, les uns après les autres. Le résultat est éclectique mais très riche. Je suis très fier de l’ensemble », commente M. Carmichael, saluant au passage le travail de sa collègue à la programmation, Édith Allaire.

 

Si les Violons du Roy concèdent le concert d’ouverture à l’Orchestre symphonique de Québec et au flûtiste Emmanuel Pahud, ils seront tout de même sur la scène de la salle Françoys-Bernier à deux reprises, le 26 juin et le 21 août.

 

Le jeune public sera aussi servi cet été, avec deux événements, soit un après-midi Musique et récits de conte de fées, avec Pascale Montpetit dans le rôle de la conteuse et Schumann, et Pierre et le pou, le 11 juillet.  5 concerts de jazz sont au programme dont un hommage d’Oliver Jones à Oscar Peterson, et les chanteuses Carole Welsman et Youn Sun Nah.

 

La musique de chambre est une fois de plus à l’honneur. « C’est toujours un tour de force de créer la programmation du festival qui regroupe quelque 70 événements. Il faut se renouveler sans cesse, mais notre marque de commerce demeure les mariages entre les musiciens. L’Académie nous permet cela, de présenter des oeuvres qui ne le sont jamais ailleurs, des ensembles exceptionnels», de commenter Ginette Gauthier, directrice générale.

Le chef Jean-Philippe Tremblay, qui a fait ses premiers pas en direction d’orchestre avec Otto Werner Muller au sein même de l’Académie de musique et de danse du Domaine Forget, agit à titre de porte-parole pour le festival.  Les brunches-musique, les cours de maître publics et les concerts des étudiants de l’Académie sont aussi de retour. La programmation complète est disponible au www.domaineforget.com. Pour de plus amples renseignements, on peut aussi téléphoner au Domaine Forget au 418-452-3535 ou au 888-DFORGET.

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