Pas de référendum pour Le 1, Des Marguerites

Par Emelie Bernier 22 avril 2010
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La question avait été soulevée par le porte parole des résidents du développement Filion, Jean-François Simard, lors de la présentation publique du projet, mardi. M. Simard avait alors affirmé que lui et ses concitoyens n’hésiteraient pas à exiger la tenue de registres si les promoteurs ne s’engageaient pas à revoir certaines données de leur projet, comme le moment d’ouverture d’une deuxième voie d’accès ou la proposition de plan de gestion de la circulation.

Selon le directeur général de la ville, Martin Bouchard, l’ouverture des registres et la tenue d’une référendum ne sont pas absolument impossibles, mais selon lui, il serait surprenant qu’on en vienne là. « Les gens ont eu et auront encore l’occasion de faire valoir leur point, lors du processus de modification règlementaire entre autres. »

Dans de telles situations, la décision d’ouvrir ou pas des registres appartient cependant au conseil. «En ce qui concerne l’exercice de la démocratie, aucune loi empêche le conseil d’adopter des mécanismes consultatifs. On peut décider de le faire, à la gouverne du conseil, si on se sent que le projet est controversé », explique M. Bouchard.

Le maire Jean Fortin est du même avis et n’entend pas ouvrir de processus consultatif, outre ceux qui auront lieu d’emblée lors de modifications règlementaires. « Ce n’est pas l’instention du conseil d’ouvrir des registres, ce qui ne veut pas dire qu’on ne prend pas en compte les considérations émises par les résidents du secteur. Il y aura des modifications règlementaires, donc il y aura des consultation publiques. »

M. Fortin n’est pas étonné des préoccupations soulevés et partage la plupart d’entre elles.¸« Le conseil va analyser ce qui a été dit et fait. On veut en discuter avec les promoteurs, on va essayer que ce soit le plus socialement acceptable possible. »

Il croit toutefois que le projet a sa place. «On a hâte d’avoir des terrains , il y a des attentes et des besoins. Oui, on a aussi des préoccupations environnementales, de sécurité, de cohabitation, mais on veut se donner des moyens de répondre à la demande au niveau du résidentiel aux meilleurs coûts possibles pour les futurs résidents et aussi pour la ville. »

L’objectif des promoteurs de débuter dès cet été la vente des unités semblent un peu prématuré à Martin Bouchard. « Le Plan d’implantation et d’intégration architecturale et la Plan d’aménagement d’ensemble sont déposés, le comité consultatif va examiner tout ça sous peu. On est à l’étape de faire les dernières retouches sur la 9e version du protocole d’entente. On parle de semaines pour la signature de l’entente conventionnée, mais il y a du pain sur la planche et ce n’est pas le seul dossier », ne peut-il que  concéder.

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