Les employeurs ont jusqu’au 31 décembre 2010 pour se soumettre à la Loi sur l’équité salariale. Une quinzaine de membres de la Chambre de commerce de Charlevoix ont pu en apprendre davantage sur ce sujet grâce à la conférence de la commissaire à la Commission de l’équité salariale, Marie Rinfret, et de celle de Jacques Thiboutôt, conseiller en ressources humaines pour Ci Québec, qui ont participé au déjeuner-conférence de ce matin à l’Hôtel Baie-Saint-Paul.
Le décompte est commencé pour toutes les entreprises de 10 personnes et plus. Ils doivent compléter leur exercice d’équité salariale ou faire l’évaluation du maintien d’ici la fin de l’année. «Nous voulons faire valoir l’urgence de procéder et vous aider, a fait savoir Mme Rinfret d’emblée. Le salaire ne doit plus avoir de sexe. Les employeurs doivent d’abord identifier les catégories d’emploi pour ensuite déterminer les prédominances sexuelles».
Dans les entreprises qui doivent se soumettre à la Loi, la Commission estime que plus de 400 000 travailleuses sont visées. Si la tendance se maintient, environ 115 000 de ces employées devraient recevoir des ajustements salariaux. Pour les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, 53 % des entreprises ont terminé leurs travaux d’équité salariale alors que la moyenne pour tout le Québec se chiffre à 47 %.
M. Thiboutôt a pour sa part montré aux employeurs comment faire pour adapter la méthode de l’équité salariale à leur entreprise. «Ils doivent définir comment l’équité salariale se traduit en entreprise. Les employeurs doivent sélectionner un système d’évaluation des emplois. Par la suite, ils pourront estimer les écarts salariaux. Aussi, en complétant l’équité salariale, les entreprises ont l’occasion de voir si elles sont biens structurées».
Encore une fois, les membres de la Chambre de commerce de Charlevoix ne se sont pas présentés en grand nombre au déjeuner-conférence. «J’ai fait un sondage auprès des 300 membres, mais je n’ai pas encore analysé les réponses, a souligné Ysabelle Lusignan, directrice de l’organisation, déçue de la participation. Nous allons essayer d’organiser des dîners-conférences à la place. C’était pourtant un sujet important pour les entreprises».
Soulignons en terminant qu’un déjeuner-conférence, peut-être le dernier, se tiendra le 30 avril au domaine Forget. Il portera sur la conciliation travail et vie personnelle.
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