Le Musée de Charlevoix attend de la grande visite pour le vernissage de sa prochaine exposition estivale, consacrée au célèbre téléroman « Le temps d’une paix ». La directrice générale Annie Breton a confirmé que la comédienne Nicole Leblanc, l’inoubliable interprète de Rose-Anna St-Cyr, a accepté avec enthousiasme la présidence d’honneur de l’événement.
« Elle était très heureuse et ravie qu’on pense à elle et qu’on lui offre la présidence d’honneur de cette journée, car elle conserve d’excellents souvenirs de Charlevoix et de la série. » Mme Leblanc aura pour tâche « de lancer les festivités, d’inaugurer l’exposition qui sera à l’affiche pendant un an au musée… d’être présente tout simplement ». La directrice se réjouit de pouvoir compter sur cette figure de proue du téléroman lors de l’événement.
D’autant plus que Mme Leblanc ne sera pas seule le 13 juin 2010. Le fameux Georges-Aimé Belleau, alias Ti-Coune, campé avec brio par Denys Paris, sera aussi sur place. Le comédien, connu dans Charlevoix pour ses participations au Festival Molière, garde un excellent souvenir de la région et c’est pourquoi il tient à venir replonger dans le temps avec ceux qui assisteront au vernissage, accessible seulement sur invitation.
« On aurait bien voulu faire un vernissage public et permettre à toute la population d’être là, mais malheureusement, on n’a pas de place pour accueillir tout le monde, alors on doit faire un vernissage sur invitation. Cependant, il est facile d’en obtenir une, car tous les membres-amis du musée sont invités aux vernissages. Il suffit donc de joindre les rangs !», rappelle Mme Breton.
L’exposition mettra en valeur le téléroman « Le temps d’une paix » et l’impact qu’il a eu pour Charlevoix de 1980 à 1986. Le musée va aussi s’intéresser au contenu de la série, qui a montré le Québec des années 1919 à 1931.
« L’important dans ce téléroman, c’était de montrer l’entrée du Québec dans la modernité. Comment, entre les deux guerres, il s’est inscrit dans cette nouvelle ère qui se pointait de plus en plus dans le monde. C’est ce que l’auteur voulait expliquer. Donc l’exposition va aussi présenter ce second degré, qu’on pouvait comprendre à travers les personnages. »
Des œuvres de l’auteur Pierre Gauvreau, un des signataires du Refus global, feront également partie de l’exposition. Il s’agit d’une dizaine de toiles, peintes pendant qu’il écrivait le téléroman et qui représentent le Québec moderne.
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