Le conseil municipal de Petite-Rivière-Saint-François a adopté une résolution qui régularise les résidences de tourisme actuelles en définissant les zones où il est permis d’en exploiter tout en fixant les proportions tourisme/résidentiel dans les développements projetés.
«Nous avons maintenant les outils pour gérer la situation. Nous aurons un règlement par développement, toujours sur la proportion minimale de 60 % de résidences de tourisme et 40 % de résidentiel», expliquait le maire Gérald Maltais.
Officiellement, Petite-Rivière compte 134 résidences de tourisme, qui opèrent là où il est permis de le faire et paient des taxes en conséquence. M. Maltais admet qu’il reste encore plusieurs bâtiments dérogatoires. L’étude commandée par Tourisme Charlevoix en 2008 faisait état de 225 résidences de tourisme et 802 terrains potentiels pour ce type de commerce.
La résolution est également la première étape d’un règlement qui prévoira des sanctions, un outil qu’on entend adopter ce printemps. La municipalité n’a pas eu le choix d’utiliser la méthode du «spot zoning» pour légaliser l’opération de certaines résidences de tourisme.
Chose certaine, il n’y aura pas de nouvelles résidences de tourisme dans le périmètre urbain, lequel en compte 34 actuellement. «Nous n’en autoriserons plus. Si quelqu’un n’exploite pas pendant 12 mois sa résidence de tourisme, il perdra son permis», dit-il.
Mais encore là, la municipalité a fait exception pour les projets connus, soit la Villa du Littoral, Saint-Ulric et Grande Pointe. En fait, le règlement projeté ne freine pas la création des résidences de tourisme, mais en fixe les limites.
Reste maintenant à voir les mesures législatives qu’entend proposer la ministre du Tourisme pour encadrer l’exploitation de ce type d’hébergement, notamment pour contrer l’usage au noir.
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